L'école spéléo à Bexanka, 13 heures sous terre !
Sortie ESB vue du côté GSHP par Sandrine.
Nous étions 6 à partir
pour un week-end spéléo, ce samedi 14 et dimanche 15, organisé et
encadré par Jonathan dans le cadre de la sortie mensuelle de l'ESB.
Pour Caroline et moi (Sandrine) du GSHP, Cathy, Yannick et Nicolas,
ce fut une aventure sportive et de grande découverte au gouffre de
Bexanka. Un puits de cette taille, on n'avait pas encore vu ça !
Nous sommes partis de St Pé, samedi vers 8 h 30 après avoir vérifié
et emporté le matériel nécessaire. Le premier arrêt fut à Oloron
pour récupérer Caroline et boire un café, histoire d'être bien
réveillés ! Le suivant fut en bas du pré à vaches à environ 15
minutes de marche de l'entrée du puits. Jonathan a installé la
corde et enfin nous avons pu, assurés, nous approcher de ce trou
béant pour scruter le fond. La descente à commencé à 11h. Cela
n'avait, à priori, pas l'air d'être si haut mais quand même il a
fallu gérer pour ne pas faire fumer le descendeur ...finalement
c'était haut et nous sommes arrivés en bas des 55 mètres d'une
traite. Petite lecture du plan et la progression a démarré dans la
galerie jusqu'aux puits équipés d'échelles en fixe.
Sans mettre
les pieds dans les barres, nous sommes descendus en rappel le long
des échelles pour arriver dans la salle de la cascade. Après
quelques désescalades nous avions vue depuis le haut sur la salle de
la grande arche et également sur une petite colonie de
chauves-souris. Un peu plus loin, dans la salle des entonnoirs, nous
avons fait la pause déjeuner côtoyant des stalagmites géantes et
les vastes espaces. Cette cavité est gigantesque, nos frontales
n'étaient pas assez puissantes pour voir au loin mais Jonathan nous
a éclairé les différents parties des salles afin que nous
puissions profiter pleinement des ces réalisations millénaires
créées par la nature.
La marche sportive s'est poursuivie dans le
bas de la salle de l'Arche pour rejoindre le puits de Joly et ensuite
une remontée le long d'une corde. Aidés par nos bloqueurs de poing
nous avions l'impression de gravir une montagne...quoique, il ne
s'agissait pas seulement d'une impression car vu d'en haut, les
derniers spéléos nous paraissaient très minuscules. Notre groupe
s'est émerveillé lors de la visite de la salle de la cathédrale,
celle du Gour puis du Temple Chinois.
Nous avions bien mérité un
tel résultat ! Mais la fatigue se faisant sentir et l'heure tardive
nous a incité à prendre le chemin du retour. Après plusieurs
petites pauses pour se désaltérer (on avait soif !), nous avons
atteint le puits d'entrée vers 22 h 30 ! On a regardé vers le haut,
bon il faisait nuit et on n'y voyait pas grand chose. Par chance, un
autre groupe était descendu pour bivouaquer et du coup le puits se
trouvait équipé de 3 cordes au lieu d'une. Jonathan a tranché pour
établir l'ordre de passage sur la remontée. Nous avons utilisé 2
cordes pour une question de commodité lors du passage du fractio.
Les plus fatigués en premier ! Jonathan est très vite allé se
poster au fraction, j'ai suivi puis Caro a pris l'autre corde. Et
voilà la folle aventure de la remontée du puits de 55 mètres a commencé. Pour ma part je n'ai pas quitté des yeux ma corde pour ne
pas regarder le fond. Je suis arrivée au fractio où Jonathan m'as
donné un coup de main pour passer sur l'autre corde et tandis que je
me débattais pour avaler du mou, Jonathan parlait à Caro un peu
plus bas. Enfin, il est remonté jusqu'à la tête de puits et
lentement mais sûrement je m'approchais de l'entrée alors que je
croisais une autre corde qui descendait vers Caro. Cathy démarrait
sa remontée, je sortais du puits, Jonathan pompait pour remonter
Caro.
Nicolas prenais le départ tandis que Cathy avait encastré son
croll dans la poignée et la poignée dans le nœud du fractio ! Caro
est enfin arrivé et toutes les deux nous avons pris la direction de
la voiture à travers champs et à la lueur d'une lune un peu bizarre
entourée d'un halo géant. C'est au chaud avec radio « Bleu »
que nous avons attendu le reste du groupe. Minuit, minuit 15 environ,
on s'est tous retrouvé. Nous quittions Bexanka vers 1 h, fatigués
mais super contents ! Résultat de ces 13 heures sous terre ? Les
femmes à la bière et au saucisson et les hommes à la popote dans
le gite réservé par Jonathan à Licq-Atherey.
La bonne soupe chaude
et la cocotte de pâtes bolognaise ont atterri sur la table pour un
repas dans la bonne humeur vers 2 h 30 du matin. Avec un dodo à 3 h
30, un réveil à 8 h 30 et une sortie de lit à 10 h, un peu de
daffalgan pour Cathy qui s'était tant battue avec ses bloqueurs,
Caro victime d'un rhume chronique, Yannick qui « petit dèj »
avec une assiette de pâtes bolognaise, Nicolas pas très bavard ou
pas réveillé ? Jonathan et sa « pêche d'enfer » prêt
à repartir et moi ? J'ai des nouveaux muscles et une drôle de tête
je crois ! Pas le temps de s'attarder, vaisselle, nettoyage,
rangement et départ du gite pour midi en direction de Tardets. Il
faisait chaud et la rivière était belle, ça nous faisait du bien
pour se mettre au boulot ! Nettoyage du matos, des cordes, des
combis. Enfin nous avons partagé un dernier moment ensemble en pic
niquant sur place avant le départ de Caro qui rentrait chez elle.
Cathy ayant une forte envie de fromage, nous sommes partis dans une
ferme à Barlanes pour déguster du « brebis ». Après le
fromage, le pantin ! Cathy s'est acheté un pantin, on se demande
pourquoi ??? A 17 h 30 nous étions de retour sur St Pé. Ce fut un
super week-end ! Merci Jonathan.
Mais que s'est-il passé dans le gouffre de Bexanka après 13 heures sous terre, dès le retour au gite ? "Les femmes à la bière et au saucisson et les hommes à la popote"...
RépondreSupprimerJonathan, il faut que tu nous explique !
Tout se perd mon bon monsieur ! Bientot elle vont mettre des pantalons et donner leur avis !
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