Ehujarre, record de vitesse...
Mardi 3 décembre :
Nous sommes 3 cette-fois-ci sur le sentier des gorges (Gilbert, Sandrine et Patrick). Le temps, froid ce matin, est en train de se réchauffer doucement et les températures sont remontées au-dessus de zéro. Du coup, le courant d'air à l'entrée du trou est assez faible mais reste en régime d'hiver (aspirant). A l'intérieur, le ruisseau coule moins que la dernière fois, mais le chantier reste humide. Pour la circonstance, Gilbert a exhumé une vieille texair dans laquelle il a du mal à bouger, mais ça fera l'affaire.
Nous commençons par agrandir l'accès au terminus qui était trop étroit pour travailler. Dans la foulée, nous évacuons les blocs vers la rotonde qui se remplit peu à peu. En fin de matinée nous pouvons enfin nous attaquer au reste de la grande lame qui nous barre la route depuis 3 à 4 m. Cela va très vite et derrière, c'est pénétrable sur..... 1 m !. Bon on se motive, on a vu pire et on y croit !
La suite est un méandre qui se tortille sur 1 à 2 m en restant toujours aussi étroit (15 à 20 cm), mais en s'approfondissant nettement. Celui-ci abandonne la diaclase que nous suivions jusqu'alors. Point positif : il y a un espace au sol pour stocker des blocs. Point négatif : ça pisse de plus en plus car avec le réchauffement la neige doit fondre et pour ne rien arranger, le courant d'air s'est inversé.
Nous attaquons les virages du méandre sans trop espérer voir une suite avant la fin de la séance. Erreur ! au bout de la 2° séries de pailles, le perfo perce l'angle du virage et une troisième série nous ouvre l'accès à un conduit pénétrable. Changement de décor. Nous sommes désormais dans un méandre dont la partie inférieure est creusée dans un niveau marneux qui se délite par plaques. Au bout de 3 m, c'est de nouveau étroit, mais presque pénétrable. Gilbert nous quitte car il a de la route et les batteries du perfo sont presque toutes vides. Alors à 2 nous nous relayons pour agrandir le conduit au marteau-burin. Ambiance très humide car la fonte doit être à son paroxysme et la diaclase dégouline de partout. Malgré tout nous avançons de près de 2 m. Devant nous le conduit semble un peu plus large, 2 à 3 m plus loin mais il est difficile de voir car ça tourne un peu.
Aujourd'hui nous avons progressé de 8 m en 8 heures, un record à Ehujarre !
CR Patrick
Bravo les amis ! On y retourne quand ? J'ai retrouvé ma texair ......
RépondreSupprimerSi on commence à courir dans le Souffleur, c'est vraiment que les choses changent et que vous arrivez sur la fin du bagne, la délivrance quoi !
RépondreSupprimerBravo pour ce travail, pour y être allé semaine dernière, je sais de quoi il en retourne, surtout à 3 d'avoir encore transporté des blocs jusqu'à la rotonde, faut le faire.
Faut y croire, faut y croire, va petit mousse, le vent te pousse.....
Sur ton navire,Vogue ou chavire, Dans le fond des eaux..... Brrrrrrrr
SupprimerPas sur que Marc la connaisse !