Prospection en hiver, désobstrution en été....

Dimanche 7 juillet
Jean Luc, Jean Claude, Jean Antoine et Alain M
Cet hiver, nous avions fait un raid à raquettes sur le col d'Espadre. L'enneigement était au maximum et nous avions pu repérer un certain nombre de trou souffleurs. Le printemps très pluvieux nous avait empêchés d'y retourner.
Ce dimanche, les conditions météo sont parfaites, la neige a fondu et nous nous retrouvons à 4 pour une très jolie balade et pour essayer de retrouver les cavités vues avec la neige.
La montée, bien que matinale, se fait sous un très chaud soleil. Au col d’Andorre, les troupeaux ont repris leurs pacages d'été, chevaux et vaches mélangés.
Nous redescendons du coté nord et retrouvons les premiers trous repérés. Du travail de désobstruction sera à faire mais c'est plus loin que nous allons.
Sur la partie plane du bas, nous revoyons une zone soufflante. La aussi du travail en perspectives. Les marques faites au crayon peinture cet hiver sont très hautes, nous montrant la hauteur de neige qu'il y avait.
Nous continuons jusqu'au col, une langue de neige y est encore présente.
Nous retrouvons la cabane, à priori elle n'a pas trop souffert des conditions hivernales. Quelques pierres à remonter, une vitre a changer et ce sera bon pour de nouvelles explo.
Nous continuons vers la Toue et atteignons le premier trou qui nous semble intéressant.
A priori il avait déjà été marqué il y a longtemps.
Nous entamons la désobstruction, il aspire. Il faudra y revenir avec de quoi pailler un peu la roche pour continuer.
Nous montons ensuite sur la butte du sommet. Là, 3 zones ont déjà été "grattées" mais il faudrait continuer les travaux. Nous nous y attelons et Jean Luc met rapidement à jour une suite qui semble très prometteuse.
Il faudra y revenir.
Nous piquons ensuite vers l'est et passons à la doline du CL16. Nous restons quelques instants devant l'entrée de ce trou et son violent courant d'air aspiré.
Nous arrivons ensuite sur un autre trou repéré dans la neige.
Il y a 2 entrées situées à quelques mètres l'une de l'autre. Bon courant d'air aspiré. Nous grattons un peu mais petit à petit la fatigue se fait sentir et surtout aussi la chaleur. Et de plus il est 16 heures passée, il nous faut rentrer, la marche est longue.
Nous serons aux voitures vers 17h30, heureux de cette bonne journée.
Nous y retournerons très bientôt.







Alain M



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