Prospection en hiver, désobstrution en été....
Jean Luc, Jean
Claude, Jean Antoine et Alain M
Cet hiver, nous
avions fait un raid à raquettes sur le col d'Espadre. L'enneigement était au
maximum et nous avions pu repérer un certain nombre de trou souffleurs. Le
printemps très pluvieux nous avait empêchés d'y retourner.
Ce dimanche, les
conditions météo sont parfaites, la neige a fondu et nous nous retrouvons à 4
pour une très jolie balade et pour essayer de retrouver les cavités vues avec
la neige.
La montée, bien
que matinale, se fait sous un très chaud soleil. Au col d’Andorre, les
troupeaux ont repris leurs pacages d'été, chevaux et vaches mélangés.
Nous
redescendons du coté nord et retrouvons les premiers trous repérés. Du travail
de désobstruction sera à faire mais c'est plus loin que nous allons.
Sur la partie
plane du bas, nous revoyons une zone soufflante. La aussi du travail en
perspectives. Les marques faites au crayon peinture cet hiver sont très hautes,
nous montrant la hauteur de neige qu'il y avait.
Nous continuons
jusqu'au col, une langue de neige y est encore présente.
Nous retrouvons
la cabane, à priori elle n'a pas trop souffert des conditions hivernales. Quelques
pierres à remonter, une vitre a changer et ce sera bon pour de nouvelles explo.
Nous continuons
vers la Toue et atteignons le premier trou qui nous semble intéressant.
A priori il
avait déjà été marqué il y a longtemps.
Nous entamons la
désobstruction, il aspire. Il faudra y revenir avec de quoi pailler un peu la
roche pour continuer.
Nous montons
ensuite sur la butte du sommet. Là, 3 zones ont déjà été "grattées"
mais il faudrait continuer les travaux. Nous nous y attelons et Jean Luc met
rapidement à jour une suite qui semble très prometteuse.
Il faudra y
revenir.
Nous piquons
ensuite vers l'est et passons à la doline du CL16. Nous restons quelques
instants devant l'entrée de ce trou et son violent courant d'air aspiré.
Il y a 2 entrées
situées à quelques mètres l'une de l'autre. Bon courant d'air aspiré. Nous
grattons un peu mais petit à petit la fatigue se fait sentir et surtout aussi
la chaleur. Et de plus il est 16 heures passée, il nous faut rentrer, la marche
est longue.
Nous serons aux
voitures vers 17h30, heureux de cette bonne journée.
Nous y
retournerons très bientôt.
Alain M
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