Pas de feu d'artifice au 14 juillet

Il faut compter une heure et demie de marche,
nous sommes bien chargés. Au passage à la perte du Cébéri,
un hêtre est en travers du chemin, reliquat de l'orage du samedi précédent.
Encore 200 mètres dans les marnes collantes et
nous arrivons sur zone.
Le trou ou plutôt la fissure aspire correctement,
présence s'il en faut, d'une suite prometteuse.
Nous nous attaquons au chantier calmement, en
progressant par à-coups de 20 cm, guère plus, les calcaires jurassiques sont
très durs et peu cassants.

Le soleil qui avait fait grise mine nous
accompagne un peu, signe d'une amélioration météorologique.
A la descente nous faisons un peu de "marno
prospection" et suivons la source du Gourret
des Porcs pour savoir où elle se perd. Gonflée par les pluies des jours
précédents le débit est important. Nous descendons au "fil de l'eau",
on se croirait en canyon.
20 m, 40 m, 60 m, toujours autant de débit, nous
sommes bien sur les marnes imperméables. 80 m et enfin nous "jonctionnons"
avec le sentier classique de montée. Notre eau se perd 20 mètres avant et doit
se retrouver sous terre, dans le gouffre du Cébéri.
Nous avons levé ce qui nous semblait un mystère et de plus avons descendus les
100 m de marne sans problème. Cela serait plus facile par ce passage direct.
La voiture est atteinte une demi heure plus tard
et c'est ensuite le retour sous le soleil qui brille sur la plaine, de tout ses
feux (d’artifice).
Alain M
Commentaires
Enregistrer un commentaire