Malacau, Herran, Libellule et compagnie...

Mercredi 4 juillet Jean Claude, Serge et Alain M

Objectif, l'exploration des cavités découvertes récemment par Jean Claude, du coté de Malacau et Herran.
Il y a de l'orage dans l'air et les coups de canon ne disent rien de bien qui vaille. Nous partons quand même, on verra bien.
Une bonne demi heure de marche et juste avant d'arriver à la première cavité, la pluie se met à tomber avec des éclairs et le tonnerre très très prés. Nous nous réfugions dans la grotte, c'est juste assez grand pour nous accueillir tout les 3.
Serge s'équipe en se contorsionnant et part en explo. C'est un joli méandre tapissé de choux fleur et le vent y est soufflé assez fort. Il progresse d'une vingtaine de mètres. Nous le rejoignons en haut d'un ressaut qu'il a descendu en libre. Derrière, après une petite salle la cavité se divise en 3 parties très étroites. Il ne sera pas possible de continuer. Nous rebroussons chemin.
Dehors l'orage est passé et nous pouvons continuer la progression. 150m en altitude, en direct, guidé par le GPS. Nous avons gardé les combinaisons et il fait chaud, nous transpirons.



Arrivé sur une nouvelle cavité, peut être Herran n°1. Serge équipe et descend un très joli puits de 25m quasi d'un seul jet. La aussi, terminé. Il remonte quelques salamandres du fond et déséquipe.
Au dessus, une fissure aspirante qu'il nous faudra agrandir, le travail sera facile.
Quelques mètres au dessus, un joli P6 mais lui aussi terminé. Sauvetage des salamandres et d'un joli crapaud.
Le temps se maintient avec de temps à autres des rayons de soleil au travers de la brume mais c'est vraiment furtif.
Direction le puits de la Libellule découvert récemment. Au passage à Bérouède, nous voyons la "Grotte du Cheval" ainsi que  le TP36. Souvenir de nos anciennes prospection, c'était il y a près de 30 ans.
Nous arrivons à la Libellule, effectivement ce trou n'a pas été vu. Serge équipe et progresse jusqu'à -20m mais arrêt sur étroit malgré le courant d'air. Il remonte et repère une autre galerie qu'il s'empresse d'explorer. Elle dépasse son terminus mais arrêt sur de l'étroit agrandissable, avec le vent. Il faudra y revenir.
Pendant ce temps nous repérons 3 autres cavités, certainement déjà connues.
Il est 16h, il faut repartir.
En redescendant, Jean Claude tient à nous montrer une autre fissure soufflante. Nous la retrouvons facilement . Déjà marqué trouvée mais pas explorée, le CA y est aspiré. Là aussi, il faudra revenir.
Descente par le sentier classique, toujours aussi glissant et gras dans la zone des marnes.









Alain M




Commentaires