René n'était pas au rendez vous
Sortie du jeudi 30 octobre
Participants : Bubu, Pascal, Bernard et Alain M.
Ce jeudi, nous sommes remontés du côté de la Héche. L’objectif : revisiter une petite cavité repérée il y a une quinzaine de jours, dans laquelle nous avions constaté un violent courant d’air soufflant.
Pour mémoire, lors d’une précédente sortie il y a quelques mois, ce départ avait été jugé terminé. L’observation du jour était alors : « Absence de courant d’air, très étroit. »
Mais le vent, notre fidèle allié lorsqu’il s’invite dans les cavités, nous a poussés à revenir pour en avoir le cœur net.
C’est donc chose faite ce jeudi. En chemin, dans la montée, nous recroisons quelques cavités qui réveillent de vieux souvenirs et nous amènent à nous poser quelques questions, notamment au sujet de la Cure — mais nous en reparlerons.
Nous atteignons notre objectif après quelques glissades : les pluies récentes ont bien détrempé le terrain.
Bingo ! Le courant d’air est bien là, puissant et franc.
Armés d’une solide barre à mine, nous “démontons” un véritable jeu de construction : des blocs bien encastrés, tous à taille humaine. C’est un vrai plaisir de voir apparaître peu à peu des parois vierges. L’espoir renaît !
Hélas… après deux heures de remue-cailloux, il faut se rendre à l’évidence : nous sommes face à une fracture visible sur près de trois mètres de long, large d’environ 8 à 10 centimètres, et, pour nous narguer, profonde de plusieurs mètres — la chute des pierres nous le confirme.Le vent passe, oui… mais pas nous.
Nous convenons donc qu’il ne serait pas raisonnable de poursuivre les travaux. C’est terminé pour cette fois.
Après un bon casse-croûte et quelques discussions animées, nous entamons la marche du retour.
Nous repassons par le camp des Oliviers de 1998 (souvenez vous : le camp organisé la semaine où la France a remporté la Coupe du monde de foot !), puis amorçons une descente en ligne droite, guidée par le GPS. Nous profitons d’une vue sur les Visiteurs et la Houssère — tiens, ils “aspirent” tous les deux ! — avant d’emprunter le sentier du retour, ponctué de quelques chutes aussi imprévisibles qu’inévitables.
Enfin, les voitures, la bière réparatrice (merci Bubu !), et le retour à la vie courante.
Vivement la prochaine sortie !
Alain M


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