Les grottes du Soum de Gélaque

Dimanche 15 septembre 2024

En août dernier, sur les indications de Joël, du GSVO, nous avions repéré un trou à courant d'air situé sous le sommet du Soum de Gélaque, à l'extrémité orientale des crêtes du Jaout. Celui-ci ayant plutôt une bonne gueule et surtout un fort courant d'air aspirant, nous profitons du retour du beau temps pour y retourner avec les copains du GSVO (Joël, Régis et Carine).  Bénéficiant d'une autorisation de circulation, nous pouvons accéder en voiture pratiquement jusqu'au début du vallon de la Glacère. Un luxe que nous apprécierons particulièrement au retour et qui nous dispense de l'interminable remontée vers le col du Jaout. Ceci dit, il nous faut encore une heure trente pour accéder aux trous avec un dénivelé d'environ 450 m. Mais ce matin, le panorama à 180° que nous découvrons au col d'Arriste, sublimée par une lumière automnale, justifie presque à lui seul l'effort de la montée. 

Au col d'Arriste avec sur la droite l'enfilade des crêtes du Jaout.

Parvenus à l'entrée des deux petites grottes, nous cassons vite fait la croute en essayant d'égrener le nom des différents sommets de cet éventail orographique débutant à l'ouest par le pic d'Anie pour se terminer à l'est par le Monbula. Les deux cavités s'ouvrent à dizaine de mètres seulement l'une de l'autre. La première est pénétrable et Régis part en tête, la massette à la main pour réduire quelques blocs gênants. Nous lui emboîtons le pas mais rapidement de gros blocs effondrés bouchent le passage. Cela semble plus grand derrière mais la proximité avec l'autre trou nous dissuade de tenter une désobstruction. L'entrée de la seconde cavité est barrée par une grosse dalle qui ne nous résistera pas très longtemps.

L'entrée de la grotte n°1 du soum de Gélaque.
La suite est beaucoup plus grande.

Derrière, le conduit, assez vaste, plonge dans un ressaut sculpté par le passage de l'eau. Même si de gros blocs restent bien présents, il ne s'agit pas d'une simple fracture de détente liée à la proximité du versant. La suite nous le confirme et la descente se poursuit en suivant le pendage jusqu'à un ressaut de 4 m que Régis négocie en un clin d’œil. Nous le rejoignons, mais après une autre désescalade de 3 m, le conduit se pince irrémédiablement vers -30 m. Le courant d'air, quant à lui, disparaît de façon diffuse un peu avant les deux derniers ressauts. Dommage, cela partait bien....

En redescendant vers la piste, nous recherchons en vain quelques cavités repérées sur la carte lidar et tentons même de dégager un trou bouché par des feuilles le long du sentier. Les objectifs ne manquent vraiment pas sur le secteur et nous envisageons déjà d'autres sorties communes avec nos amis du 64. 

Régis en pleine action (mais sous surveillance)au trou du sentier de l'Escanat.







 

Patrick


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