Le TP 30 rendu à la montagne
Ultime séance au TP30, aujourd'hui deux équipes s'organisent pour terminer à la fois le déséquipement et redescendre le matériel.
Thibault : Je fais partie de la première équipe à partir en direction du plateau de l'Isarce.
Pour cette ascension je suis accompagné de Serge, qui après avoir fait la première du TP30, veux s'amuser une dernière fois dans ses puits. Val et Vincent nous ayant prévenu de leur retard nous rejoindront plus tard.
La météo est de notre côté en ce début de matinée, brumeuse et sans pluie.
Nous apercevons même le soleil pendant quelques minutes. En haut nous ne perdons pas de temps et descendons vers l'objectif avec les kits vides récupérés dans la cache.Nous descendons rapidement, et arrivés en haut du P147 Serge me partage ses souvenirs de leur première explo, quelques décennies plus tôt.
Place au déséquipement, au milieu du P147 je reprends là où Thomas s'est arrêté deux semaines auparavant. J'enkite donc la corde laissée sur un frac et entame la remontée.
Finalement la corde de 200 m reste en un seul morceau que nous remontons non sans difficulté dans un sherpa.
C'est à ce moment que Val et Vincent nous rejoignent. Je termine mon kit et laisse la place à Val pour la suite du déséquipement.
En remontant je croise Serge et Vincent qui bataillent avec la corde de 200 m. Finalement elle sera désenkitée et hissée depuis l'extérieur. Je continue avec mon kit et rejoins Vincent à l'extérieur pendant que Val termine le P71.
C'est à présent au tour de Val de sortir du TP30, et enfin à Serge de fermer la marche et de le rendre à l'Isarce.
Ensemble nous remontons sur le plateau où nous retrouvons Alain, Bubu, Bernard et Joël.
Alain M : la météo des jours derniers nous a bien fait hésiter sur la tenue de cette sortie. Fallait il y aller ? Eh bien oui, le choix fut le bon.
Nous sommes quatre, Bernard, Bubu, Joël et Alain M et en tant que vieux briscards, nous décidons de monter par la carrière, le but étant d’éviter les dalles calcaires glissantes du coté de Betharram ainsi que la zone des marnes au-dessus de la perte du Cébéri.
Après quelques gouttes, le temps se met au beau St Péen (y’a pas de soleil) et à 10 heures 30 nous attaquons la montée par la nouvelle piste.
Bien que très raide au début, elle nous parait débonnaire par rapport aux effleurements calcaire du coté de Cot de Bellocq. Nous avons fait le bon choix.
Nous suivons le sentier des Nabails, arrivons au Cébéri puis aux Boutils. Que de souvenirs. Bernard nous rappelle ses premiers pas dans le coin, certainement en 72-73, c’était il y a bien longtemps.
Nous passons Bérouède puis les Escalats et c’est enfin la cabane qui se présente à nous. Quelques gouttes pour arroser notre arrivée mais nous décidons de continuer pour le TP30, nous pourrons manger avec les autres.
Nous parcourons la crête, c’est magnifique, sur la plaine quelques petits nuages. A l’Ouest la Pène de la Hèche, à l’Est en bas de nous, le monastère St Bruno, au fond, les fumées de Péchiney etc etc…
Mais que c’est beau.
Nous arrivons près du TP30, le matériel est sorti de la planque, un tas monstrueux de cordes, mais personne, les "jeunes" sont au travail. Nous cassons la croute tranquillement jusqu’à 13 heures, nous racontant des histoires du bon temps passé ici dans les années 80 puis 90. Souvenirs, souvenirs.
Pour Joël qui ne connait pas les lieux de ce côté, nous lui montrons « l’émetteur » ou tout du moins ce qu’il en reste, une cabane métallique et un container. Nous faisons un petit tour puis retournons au trou.Nous enkitons les cordes déjà sorties afin de nous préparer à la redescente. Soudain nous entendons un premier spéléo qui arrive. C'est Vincent qui sort du trou, en tirant une corde.
C’est la 200. Nous lui donnons la main pour tirer.
Il retourne ensuite aider les autres.
Vers 15 heures tous le monde sera dehors, heureux (se) d’en avoir terminé avec le déséquipement.
Il faut se hâter, le temps devient menaçant et nous sommes déjà dans le brouillard.
Chargé comme des mulets, nous les anciens repartons devant, les jeunes nous rattraperons rapidement.
A peine avons-nous rejoint le sous-bois du côté du captage qu’il commence à pleuvoir.
Nous serons copieusement arrosés par les larmes de l’Isarce pendant toute la descente.
Que cela fait du bien d’arriver aux voitures.
Thibault et Alain
Merci beaucoup à tous d'avoir déséquipé ce qu'il restait et d'avoir tout redescendu.
RépondreSupprimerC'était une chouette explo.
Thomas
Cet épilogue a été rondement mené, bravo et merci à tous. Un peu de lavage et de vérification et le matos devrait retourner rapidement pour de nouvelles explos (Visiteurs ? Jaout,? ou Gabietous ?....)
RépondreSupprimerPatrick
Pas le Gabietous cette année, suite aux intempéries la route n'est plus praticable.
SupprimerSi, la route du col des tentes est praticable
SupprimerBravo pour cette aventure rondement menée... A bientôt, j'espère
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