Balade entre jurassique et crétacé


Ce dimanche, direction la Massif de St Pé, vers l’Isarce, histoire de me dégourdir les jambes et de voir de mes propres yeux la « piste » qui y monte, dans le 64.

J’ai prévenu Thomas qui prévoit d’aller au TP 39 (lire son CR sur le blog).

Il doit partir depuis Montplaisir mais ce n’est pas vraiment mon chemin, je pense partir depuis Beaucouest.

Et bien non, au parking il y a une quinzaine de voitures et pas une place pour se garer ; ce sont les chasseurs du dimanche. Qu’à cela ne tienne, je partirais par la carrière.

Eh bien, c’est encore un mauvais plan, encore des voitures de chasseurs, au départ de la piste et en bout de piste.

Dernière solution, faire le tour de la Hèche par l’ouest puis le flanc sud.

Me voici sur la piste de la carrière, j’arrive au premier col et bing, un chasseur au poste de gué sur la guérite, près du chemin.

Je continue quand même et vais le voir au passage. Il me dit qu’il prévient ses collègues et que je ne risque absolument rien, les talkies walkies grésillent et je comprends même que j’étais repéré depuis quelques temps.


Enfin soulagé, je continue ma route, au calme, les cris des chiens courants s’estompant de plus en plus dans le lointain.

Seul, je monte à mon rythme qui n’est pas très rapide.

Le paysage se dégage et je m’émerveille devant le spectacle des petits sommets enneigé. Je suis en flanc sud et pas de neige, uniquement du sol gelé qui craque sous mes pas. D’ailleurs, je vois déjà des jonquilles qui pointent leurs feuilles vers le ciel, la nature avait déjà démarré avec les chaleurs de noël.

Je monte tranquillement, au col de la Trencade je dérange 2 isards. Surpris, ils me regardent mais ne mettent pas longtemps à décamper vers les Labasse.


Ah, s’ils pouvaient nous prospecter un peu la zone, on pourrait peut-être trouver des sorties aux TP19 ou TP 30. Quel rêve.

Enfin je suis à la cabane de l’Isarce et le casse-croute est le bienvenu.

De nombreuses personnes ont pris ce dimanche l’Isarce comme destination et ça monte, ça descend, c’est bien fréquenté.

J’entame ma descente et découvre la mini-piste qui vient d’être tracée.


De très nombreux virage, là ou passait le chemin. Il faut espérer que la végétation reprenne vite le dessus et que cette cicatrice s’atténuera rapidement.

Et dire qu’à moins de 400 mètres de là, côté ouest, nous n’avons pas le droit de déplacer un caillou.

 Je suivrais la piste jusqu’au bout, zig-zag après zig-zag. Aux Marnes, le dégel est déjà entamé et les chaussures seront vite dans un piteux état.


 Je ne serais distrait que par la monté d’un quad avec 2 personnes, le conducteur redescendant ensuite seul, à priori des chasseurs à la recherche des chiens courant.


 Belle balade et que de souvenirs.

 Alain M

Castet Mauheit, étêté petit à petit par la carrière

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