Mayboune , le PH03
Vendredi 7 décembre.
Ce vendredi c'est à 7 que nous nous retrouvons au parking de la carrière à Asson (Sandrine D, Alain M, Jean-Claude M, Serge L, Patrick D, Marc C, Thomas B).
Deux objectifs sont au programme de la sortie, reprise de l'exploration du Gouffre de Mayboune (PH03) et prospection sur les sommets est de l'Isarce, du coté du Puts dets Tachous.
Le Mayboune, par Thomas :
Ce vendredi c'est à 7 que nous nous retrouvons au parking de la carrière à Asson (Sandrine D, Alain M, Jean-Claude M, Serge L, Patrick D, Marc C, Thomas B).
Deux objectifs sont au programme de la sortie, reprise de l'exploration du Gouffre de Mayboune (PH03) et prospection sur les sommets est de l'Isarce, du coté du Puts dets Tachous.
Le Mayboune, par Thomas :
Ce matin à
l’entrée de la carrière d’Asson, le frais est au RDV… nous
attaquons tranquillement la marche d’approche toujours aussi grasse
menant au col de la prairie des Boutils. Les discussions vont bon
train, nous bifurquons vers la cabane de l’Isarce pour ensuite
quitter le sentier afin de partir en traversée et rejoindre l’énorme
et joli gouffre Mayboune (PH3). A cette période de l’année,
l’entrée ne capte à priori pas le soleil…
Nous sommes 4
(Serge, Patrick, Marc et moi) à descendre dans le gouffre avec
l’objectif principal de revoir le fond. Le reste de l’équipe
part voir un trou repéré par Jean-Claude…
L’entrée
« originale »du PH3 pour le massif de St Pé de Bigorre,
porte bien son nom (Mayboune = bonne maman). Un arbre en
« crosse » nous permet de pénétrer aisément dans ce
magnifique gouffre de 20 m de diamètre. Nous descendons un éboulis
menant à une escalade délicate de 3 m puis un joli méandre un peu
étroit nous mène rapidement à un beau P17 bien ventilé qui arrive
dans une salle volumineuse.
Le puits d'entrée du PH3 (25 m)
Nous passons sous
un gros bloc, puis une petite étroiture verticale, un court méandre
nous permet d’accéder à un premier ressaut puis à un palier. A
ce moment-là c’est le grand vide karstique… un énorme P60 !
Pendant que Serge, Marc et Patrick cherchent le terminus, je fractionne
ce grand puits ; mon médecin m’interdit de remontée des
grandes verticales !
Le P.17
Le méandre avant le P.60 et le superbe puits vu du bas.
A la base du
puits, il y a une grande salle où Marc trouve un joli squelette
d’oiseau… nous remontons un plan incliné, une zone de « broyage »
et là surprise : nous descendons un petit ressaut de 6 m (pas
inscrit sur notre topo mais déjà descendu). En bas, il y a une
petite salle ébouleuse mais le courant d’air devient plus diffus,
moins franc comme s’il partait dans différentes directions !?
Une désobstruction est possible…
Que fait ce crane d'oiseau à -130 m (bas du P.60) ? Y aurait-il d'autres entrées ?
La salle au bas du P.60.
Nous remontons
mais en haut de ce ressaut, en passant par une petite lucarne
concrétionnée que Patrick heureusement élargit un peu, nous
arrivons à un palier où un méandre impénétrable nous arrête
toujours dans l’axe de la fracturation ! Une désob est
possible… peu de CA, mais nous décidons quand même de laisser
équipée la cavité pour y revenir !
La petite salle terminale vers -140 m.
En remontant nous
nous rendons bien compte que le trou aspire, au-dessus du P60 le CA
est important ! A la sortie nous sentons une odeur de feu mais
nos amis ne sont déjà plus là… A bientôt « Belle Maman ».
Le P60 a été descendu un dimanche soir de février 1986 par Denis Sanciaud, Dominique Albin et JP Cassou.
RépondreSupprimerIl y a une lucarne perchée à revoir en paroi latérale à env 10 m du sol.
Jean Pierre, c'était exactement le 4 mai 1986 et avec vous il y avait aussi André Auzimour. Le méandre de -55 avait été désobstrué la veille. La topographie a été réalisée le 8 mai et André Clot était là pour prélever les ossement découverts (cerf). Le trou a été déséquipé dans la foulée;
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