Des Picoulets au Pladi
Une nouvelle fois nous allons
profiter de cette météo clémente de fin d'année pour retourner en "balade
prospection désobstruction" sur notre massif préféré.
Rendez-vous à 9 heures à Rieulhès
et départ de "Couret" vers les crêtes des Picoulets, dénommées aussi
Mailhoucost.
Le sentier, refait il y a
quelques années, est magnifique, jonché des feuilles de hêtres tombées il y a
déjà quelques temps mais étalées de manière égale, l'hiver n'ayant pas encore
fait son grand nettoyage...
Nous arrivons rapidement sur la
crête surplombant les pâturages du Sauguet et la "vallée" de la Génie
Longue. Le spectacle qui s'offre à nos yeux est magnifique.
La marche continue et nous atteignons la zone des "Mailhoucost". Au passage nous
voyons le 700-ème, le n°6 puis le n°3. Que de souvenirs.
Nous "attaquons"
ensuite la montée vers le Pladi, c'est bien pentu mais tellement joli et comme
la terre est sèche, c'est un vrai régal.
Nous traversons dans un amas de
feuilles mortes impressionnant le ravin du ruisseau de Rieulhès et à
l'embranchement du sentier prenons à gauche direction la Crête des Pernes.
Le premier objectif de la
journée est atteint, il s'agit d'un départ en puits découvert par Jean Claude
et qu'il faut agrandir pour pouvoir le pénétrer.
Nous nous attelons à la tache mais le travail sera plus difficile que prévu. Il nous faudra près de 2 heures pour mettre à jour le départ d'un puits praticable au moins pour le début. Nous sondons quelques mètres mais malheureusement le courant d'air n'est pas présent.
Il est 13 heures passées, il
faut songer à se restaurer et nous continuons sur les crêtes afin de bénéficier
du soleil à son zénith et d’une vue exceptionnelle.
Farniente puis nous décidons de
retourner du côté du gouffre du Pladi.
La marche continue dans une forêt
magnifique et rapidement nous atteignons la jolie entrée de ce gouffre méconnu
qui fait quand même plus de 200 m de profondeur.
Au passage nous observons les
travaux réalisés récemment pour mettre l'eau tout l'été à disposition des
troupeaux. Un étang artificiel a été aménagé et sert de réserve pour la saison
sèche. De là, l'eau est distribuée vers les différentes zones de pâturage.
Nous franchissons le pré du
Pladi, ce n'est pas forcément plat partout, et atteignons la redescente vers le
col de Hau.
Au passage nous redécouvrons le
"Gag" et en profitons pour relever sa position au GPS, un léger écart
étant relevé.
Là nous nous posons la question pour descendre par le chemin du
milieu 150 mètres plus bas ou alors poursuive le sentier classique par où nous
sommes montés.
Il est presque 16 heures et
nous choisissons la solution la plus simple, ce sera le sentier classique.
Bien-nous en prend car quelques
centaines de mètres plus loin, à la faveur d’un arrêt, l’œil exercé de Jean
Claude repère un tout petit trou au pied d'un arbre.
Vérification rapide, il nous
annonce du courant d'air. Nous arrivons, effectivement il y a quelques choses au-dessous.
Nous sommes tout excité car le
vent est très significatif. L'ouverture de la cavité se révélera très simple,
ce n'est que de la terre tenue par les racines des arbres.
Nous mettons à jour un puits,
sondé sur certainement 15 ou 20 mètres, nous ne saurons le dire avec précision. Nous le baptisons "Trou des souscisses".
Il se fait tard, malgré le
ciel dégagé le noir va tomber vite. C’est le retour aux voitures.
Un objectif de plus pour le
club, nous y reviendrons rapidement.
Le film de Jean Claude en cliquant ici.
Le film de Jean Claude en cliquant ici.
Alain M
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