Les oubliés du Cébéri
Samedi 13 octobre 2012
Nous descendons ensuite sur le flanc nord du Céberi et grâce au GPS, nous retrouvons le gouffre suivant, un puits d'une quinzaine de mètres couvert de gros blocs que nous commençons à dégager. Mais certains sont décidément bien trop lourds et il faudra revenir avec du matériel adapté.
Durant la dernière semaine, Jean-Claude n'était pas resté inactif et à défaut de ramasser des champignons, il nous avait trouvé 9 nouvelles entrées dans un secteur qu'on pouvait supposer bien fouillé. Samedi nous partons à trois pour voir de quoi il en retourne (Jean-Claude, Sandrine et Patrick). Le premier gouffre se situe sur le flanc sud du Céberi, juste au-dessus du col des Nabails. C'est un beau puits de 11 m qui se prolonge par un méandre se pinçant au sommet d'un ressaut estimé à quelques mètres. Au bruit, la suite n'a pas l'air très grosse, mais surtout il n'y a pas d'air. Topo rapide et nous passons au suivant.
Le second gouffre se situe de l'autre côté du Céberi, dans une série de grandes dolines. L'entrée est belle et on devine le départ d'une galerie. Six mètres plus bas, il y a bien un conduit, mais celui-ci est rapidement bouché par une trémie. Dans la même doline, nous descendons une seconde cavité bouchée à -6m.
Jean-Claude nous conduit ensuite dans une autre doline où s'ouvre une belle fracture profonde d'une dizaine de mètres. Nous la fouillons mais là aussi, il n'y a pas de prolongement.
Jean-Claude aura-t-il le dessus ???
Le gouffre suivant se trouve plus bas dans la pente et son entrée, au pied d'une petite falaise, paraît plus intéressante. Après une courte galerie nous parvenons au-dessus d'un puits de 15 m qui avait déjà arrêté Jean-Claude quelques jours plus tôt. Un gros bloc fera l'affaire pour le premier amarrage et un spit nous permet d'atteindre le fond à -17 m. C'est bouché de toute part, dommage.
Le sommet du P.14
Il nous reste encore un trou à voir et celui-là aussi est bouché par de gros blocs. Derrière, les cailloux que nous lançons dégringolent d'une dizaine de mètres dans un conduit visiblement très pentu. Nous bougeons quelques gros cailloux et parvenons à ouvrir un passage presque pénétrable. Mais une grosse dalle, menace de boucher l'orifice. Ici aussi, il faudra revenir avec du matériel de désobstruction. Pour finir, un coup d’œil est jeté dans le dernier trou qui visiblement est une une fissure de décollement.
Il est 16 h et nous avons réussi à voir tous les trous découverts par Jean-Claude. Nous n'avons plus qu'à redescendre et chemin faisant nous passons devant l'Interclub et le Françoise tous proches. Mais ceux-là sont connus.
Au total, 9 nouveaux trous sont ajoutés à la base démontrant, s'il en était besoin, que ce massif réserve encore bien des surprises même à deux pas d'un réseau aussi connu que Bétharram....
Patrick
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