Le trou du Péruvien
Jeudi 18 octobre.
Patrick et Sandrine, Jean Claude, Serge et Alain M
A la sortie précédente, le 15 septembre, un rétrécissement bloquait la progression à -44m.
Ce rétrécissement, sur 1 mètre, laissait supposer un nouvel élargissement et une suite prometteuse.
Il fallait donc y retourner.
Cette fois ci la montée se fera par la carrière, il parait que c'est plus court.
Le rendez vous est à 9 heures et tout le monde est là.
Jean Claude, retenu pour la matinée, à décidé de nous rejoindre en début d'après midi.
La montée est effectivement très rapide et moins de 30 min après le départ nous sommes déjà au col du Nabails.
Le reste n'est que formalité. Nous passons au B8 récupérer un peu de matériel. Il aspire toujours autant.
Encore 150 m et nous arrivons au Péruvien. Lui aussi aspire très fort, bon signe pour la suite de la sortie.
Petit rééquipement de rigueur pour l'entrée, on s'équipe et c'est la descente rapide, tout le monde étant pressé de voir la future suite.
Perso, je découvre le méandre de -27où l'on s'était arrêté il y a quelque temps. Cela a bien changé même si de petits aménagements ne seraient pas superflus; mais ça passe et c'est le principal.
Après quelques mètres de méandre, on débouche effectivement sur un joli puits de 11 mètres.
Le bas est vaste avec d'un coté un plancher concrétionné et le nouveau méandre qui nous retiens pour l'instant.
La séance de paillage démarre, Patrick étant remonté à bloc !
Le travail avance rapidement, Serge assurant le nettoyage à chaque nouvelle paille.
Enfin, nous entendons les blocs tomber de l'autre coté, dans un puits qui nous semble immense avec un gros écho. C'est la joie.
Encore un peu d'aménagement et l'étroiture est déclarée franchissable pour tout le monde.
Serge part en équipement, Patrick restant en sommet de puits.
Il commence à descendre et bizarrement, avec Sandrine, nous l'entendons de notre coté, de plus en plus près. Inquiétude qui ne dure que quelques secondes car ce n'est plus Serge que nous entendons mais Jean Claude qui nous rejoint!
Serge, lui, descend, descend....
Il arrive en bout de corde, une C28, heureusement sur un palier et peut continuer sur la dernière corde, une C15.
Il se pose sur un palier formé de très gros bloc.
L'équipe le rejoint et recherche la suite qui est trouvée asses rapidement, entre blocs, un palier de cailloux fermant le passage.
Nouvelle séance de paillage et un puits de 8 mètres environ, avec un peu d'écho, va s'offrir à nous.
Hélas, plus de corde et il est déjà 16 heures. Il faut penser à remonter, certains devant travailler demain.
Patrick ferme la marche et fait le relevé pour la topographie.
Perso, j'aurais quelques difficultés pour repasser le méandre de -27 . Faudra quand même lui retailler les moustaches.
A 17 heures nous sommes tous dehors, il fait toujours beau. Encore un trou qui continue et certainement un nouveau -100 sur St Pé.
Bravo !
Alain M
Arrétez, ce n'est plus une montagne mais un gruyère!
RépondreSupprimerContinuez à vous faire plaisir, à ceux qui sont loin et qui attendent avec impatience de découvrir vos premières aussi petites soient elles.
Bernard
Le trou du péruvien, sûr qu'il va aller loin!
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