Les vacances de Jean Luc

Du côté du Col d’Andorre, par Jean Luc
Ce 8 mai matin à 11h, il pleut toujours. On annule la re re désob du Trou de l’Arva (sortie des Moustayous).
Si la terre que nous retirons doit redescendre de suite avec la pluie, déjà que je n'aime pas bosser, alors là je craquerais ! Donc on repousse à vendredi.
Mais à 13h, le soleil fait une timide apparition, le col d'Andorre a l'air dégagé et si ça reste clair sur l'autre versant du Pibeste,  je monte à la cabane d'Espadre pour voir comment elle a résisté à l'hiver.
Aussitôt dit, aussitôt fait : il fait beau au col, direction la cabane ! Elle a bien tenue le coup. Il faudra seulement remonter à la cabane pour agrafer un bout de toile plastique noire, celle qui protège la façade s’est décroché. J’ai callé du mieux possible en attendant.

Le bucheron toulonnais souffle fort, les autres trous presque pas comme le 147. Par contre, bien plus bas, j'en connais un avec un bon vent aujourd'hui. Déjà la dernière fois que j'étais sur le secteur il soufflait bien. Comme c’est le seul du coin et que l'accès est facile j'irai le voir un jour. Ce fameux trou qui souffle est 100 mètres environ au dessus de celui que j'ai ouvert en bord de piste et selon le Mass dans ce coin, il n'y a rien de bien profond. Peut-être pas pour longtemps !

Demain matin, si les genoux tiennent le coup, je monte le reste du matos que je récupère chez Jean Claude, à la cabane de l'Aoulhet.
Et les jambes ont tenus, ce 9 mai matin, j'ai fait un petit portage à notre camp de base du Quéou. Un bon rythme, 1h20 de montée, 1h de descente.  Avec le retour du printemps, c’est que du bonheur balade super agréable, personne, les oiseaux qui chantent, des fleurs partout… vraiment bien.

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