Des Spandelles au Col d'Andorre
Le Monolithe noir |
Compte rendu du Dimanche 27 mai 2012 par Bubu, photos de Jean Marc.
C'est à 6 que nous nous sommes retrouvés au col des Spandelles pour revoir avec le beau temps les trous repérés et/ou retrouvés avec Le Mass il y a 15 jours dans la tempête. Il y a Le Dol's et Brigitte, Jean Marc, Joel, Jean Claude et moi.
Véro devrait nous rejoindre dans la journée. Pour cela elle dispose d'un Garmin Rino qui fait à la fois radio et GPS. Avec celui de Jean Marc, on pourra suivre son itinéraire et la retrouver sans problème.
Il est prévu du beau temps. Tout le monde en a besoin et les shorts et la crème solaire sont de sortie. Je propose de monter par le Monolithe noir pour retrouver l'ES107: le gouffre du Monolithe noir. C'est le plus profond du coin et il serait bien d'y jeter un nouveau coup d’œil, 25 ans après, avec des moyens de désob modernes.
Après avoir un peu galéré autour du monolithe, je tombe enfin dessus. L'entrée ne s'est pas beaucoup élargie mais le courant d'air est bien présent. Reprise des coordonnées GPS qui finalement ne sont pas si mauvaise, essai de marquage à la peinture mais le tube a séché, et reprise de notre ascension direction Les Escures.
Autour du Monolithe |
Rassemblement autour de l'entréede l'ES 107 enfin retrouvé |
Pour monter Aux Escures, 2 solutions: soit on monte tout droit jusqu'au sommet du Granquet et de là on suit les crêtes, soit on fait les fainéants et on part à niveau sur la droite vers le col. On a bien sur choisi la seconde solution. Erreur ! On s'est rapidement retrouvé dans des barres rocheuses, qu'il a fallu escalader comme on a pu, pour retrouver enfin le sentier des crêtes. On n'a pas sorti les cordes mais c'était juste.
Escalade en 3 sup culbuté... |
C'est en arrivant sur les crêtes que le brouillard nous a rattrapé. Il ne va plus nous quitter de la journée, jouant à cache cache avec le soleil. Mais c'est le brouillard qui a gagné et les éclaircies vont se faire très rares...
Le brouillard arrive. |
Direction les zones soufflantes au niveau du sommet de Las Escures. En fait, on s'était trompé la dernière fois. Le Pic bien marqué de l'autre côté du col du Granquet n'est pas Las Escures mais un pic sans nom côté 1874 m. La neige a complètement fondu mais il est très facile de retrouver les zones soufflantes et les trous. Pause casse croute et on peut se mettre au boulot. Le Dol's a porté du cidre pour fêter sa nouvelle voiture. Tous les prétexte sont bons!
Les zones soufflantes |
Pendant que les uns prospectent, désobent, prennent des positions GPS, d'autres équipent les trous sur amarrages naturels voire surnaturels et je les descends. Certains ont déjà été vus par les copains du GRAS il y a quelques années: GE 05, GE 08....Mais les marquages ont pratiquement disparus. Curieusement il n'y a pas de courant d'air ou vraiment très peu alors qu'il y a 15 jours, ils soufflaient très forts. Je pense que ces trous sont des fissures d'extension qui communiquent avec d'autres fissures côté cirque du Granquet. Quand le vent vient frapper les falaises du cirque, il s'engouffre dans certaines fissures, et ressort au sommet.
Le pic pointu au fond c'est Las Escures |
Amarrages surnaturels sous le regard bienveillant du Dol's |
La radio nous appelle. C'est Véro. Jean Marc nous dit qu'elle est à 3482 mètres de nous et 426 mètres plus bas.... Jonction d'ici une heure et demi....
On reprends notre balade. Il y a des fleurs partout, c'est magnifique. Dommage que le brouillard se fasse de plus en plus épais.
Gentianes de l'ami Koch |
La prospection continue mais pas de grosses trouvailles. Joel s'acharne pendant quelques temps sur un joli départ mais un énorme bloc en travers nécessitera des moyens plus performants que sa massette...
Après avoir bartassé quelques temps, on se rassemble sur un semblant de col mais avec ce brouillard tout se ressemble. Jean Marc est inquiet. Il regarde son Rino et nous dit que Véro est en train de nous croiser mais de l'autre côté de la crête. On monte rapidement les quelques mètres qui nous séparent de la crête, on l'appelle et effectivement elle était là ! 10 mètres sous la crête. Trop fort. Moi ça m'espante cette maitrise des appareils de géolocalisation !
Véro surgi de nulle part. |
Le temps s'étant fortement dégradé, on décide de raccourcir la balade et de rentrer par le col de La Laco. Pour moi, c'est du côté droit dans la pente. A ma grande surprise, Jean Claude nous entraîne du côté gauche de la crête... Bon, entre le GPS et le sens de l'orientation de JC, j'obtempère.
JC me dit qu'on devrait bientôt tomber sur une cabane en ruine. Je rigole. Plusieurs fois je suis passé par le col de La Laco et je sais très bien qu'il n'y a pas de cabane, même en ruine.
JC me dit qu'on devrait bientôt tomber sur une cabane en ruine. Je rigole. Plusieurs fois je suis passé par le col de La Laco et je sais très bien qu'il n'y a pas de cabane, même en ruine.
C'est à ce moment que le soleil décide une timide apparition, juste le temps d'apercevoir les ruines ...d'une cabane ! Trop fort encore une fois.
La cabane en ruine...Elle existe |
Il ne reste plus qu'à descendre tout droit dans la pente jusqu'à la
piste du Col d'Andorre où nous avons laissé une voiture ce matin.Pas de grosses découvertes ce weekend mais une bien belle ballade
sur les crêtes entre le Granquet et Las Escures. Déjà une autre rando
est programmée de l'Estibette au Soum de Conques quand on pourra enfin
compter sur du vrai beau temps.
Commentaires
Enregistrer un commentaire