L'Aoulhet à défaut de Quéou...

A l'origine nous devions monter en nombre au Quéou, mais voilà, la météo en a décidé autrement et la neige tombée ces derniers jours a cloué sur place ceux qui avaient un peu de route à faire pour rejoindre St Pé. A défaut, et pour ne pas perdre une bonne occasion de se dégourdir les jambes, nous décidons de monter, ce vendredi, à 4 à l'Aoulhet (Alain D., Jean Claude, Sandrine et Patrick). Le but est aussi de tester le refuge, compléter son isolation, monter un peu de matériel, et accessoirement passer une bonne soirée à la chandelle autour d'un confits qu'Alain avait monté dans la semaine en prévision de grandes explorations (nous n'avons pas tous les mêmes références en matière de diététique sportive).
La route est à peu près dégagée jusqu'au monastère et c'est sous un beau ciel bleu que nous démarrons la montée. Les raquettes ne nous serons utiles qu'à la fin lorsque nous sortons de la forêt, environ deux heures plus tard. Le soleil décline déjà, et le froid se fait plus vif. Nous parvenons au refuge vers 17 h.


Le poêle ne tarde pas à ronronner et pendant que Jean-Claude retourne chercher des "munitions" dans une cavité servant de cave (et curieusement sans coordonnées sur l'inventaire), nous nous attelons à faire le plein d'eau et à boucher les fenêtres dont l'isolation laisse à désirer. Dehors la barre des -10° est sans aucun doute dépassée mais le refuge prend l'allure d'un petit nid douillet et malgré le décor superbe nous préférons nous regrouper autour du feu où mijotent déjà quelques mets.

La combe sous l'Aoulhet

Au menu, il y a bien sûr le confits d'Alain, mais Jean Claude a également apporté quelques spécialités locales solides et liquides dont nous tairont le nom histoire de ne pas trop faire saliver ceux qui lisent ces lignes.

Du côté de la cuisine...
En salle...

Après une nuit bercée par les ronflements de l'un d'entre nous, nous sortons de notre cocon et constatons qu'il neige abondamment. Nous partons pour une petite prospection. Avec plus de 60 cm de neige, les trous ne sont guère visibles. Nous en repérons au moins un, le trou de l'Henriette qui souffle légèrement.

Nous redescendons en début d'après-midi sous un ciel dégagé. La logistique est désormais bien rodée, le Quéou na plus qu'à bien se tenir...
Patrick

Commentaires

  1. Le futur -800 (au moins!) du massif avec un refuge juste à coté . Que demander de plus ?
    Vivement la fonte qu'on y voie plus clair...
    Alain GAS

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  2. Les ronflements, c'était certainement le poele......

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