Hivernale au Quéou
Les 3 A , Aoulhet, Aventure et Amitiés
Vendredi, samedi et dimanche 17-18-19 février 2012.
Nous étions 9 ce weekend pour le retour au Gouffre du Quéou et la suite de son exploration.
Patrick et Sandrine, Serge, Bruno, Jean Luc, Jean Claude, Joël, Alain D et Alain M
C'est toujours difficile de trouver une date qui convienne au maximum de personnes mais nous y sommes arrivés et 9 spéléos se sont trouvés présents pour poursuivre l'exploration de ce gouffre qui nous tiens en haleine depuis plusieurs mois. A noter qu'une précédente expédition avait été annulée au dernier moment, la faute aux chutes de neige.
Pour certains, ce fut la montée le vendredi après midi, d'autres en début de soirée et Serge le samedi matin.
L'ambiance est bonne, la sortie est placée sous le signe de l'amitié.
A 10 heures du matin, nous descendons dans la cavité, 60 mètres de puits suivi de petits ressauts donnant dans des galeries et salles de plus en plus volumineuses. A 12H30 nous sommes au terminus de la précédente exploration et il est temps de casser une petite croûte.
Nous repartons ensuite dans de la galerie vierge, toujours de bonne dimension.
Nous avançons doucement, goûtant à notre plaisir de découverte et tout en réalisant la topographie.
Après une cinquantaine de mètres, la galerie diminue et nous suivons la rivière qui coule sur le socle calcaire, avec une faible pente.
Nous arrivons au-dessus d'un puits mais pour ne pas le descendre, nous passons dans un étage supérieur.
La galerie nous ramène une trentaine de mètres plus loin au-dessus d'un nouveau puits, aux dimensions importantes, qu'il nous faut équiper.
Serge s'attaque à la tâche mais c'est très délicat car la roche est pourrie.
Pendant ce temps, l'équipe se disperse dans des escalades qui donnent sur des galeries fossiles et pourraient certainement déboucher plus loin que le puits qu'équipe Serge.
Celui ci termine son équipement et nous le rejoignons. Nous arrivons dans un canyon avec la rivière qui gronde dans des vasques semblant sans fond. Il faut continuer à équiper. C'est au tour de Jean Luc de descendre, de se remplir les bottes et de se hisser sur une petite margelle. La cavité continue mais va nécessiter la pose de très nombreux amarrages. La roche est pourrie là aussi. Après plusieurs essais nous décidons de remonter et d'y revenir avec une perfo afin de travailler dans des conditions raisonnables.
Nous avons atteint la cote de -409 m ce qui est respectable pour le massif.
Jean Claude et Joël viennent d'ailleurs de battre leur record de profondeur et sont tout exaltés.
La remontée se passera sans encombre, doucement, en recherchant les passages et en économisant nos forces pour la sortie.
A 20h30, tout le monde sera ressorti et nous fêterons dignement, à la cabane, ces nouvelles découvertes.
Photographies de P Degouve et A Massuyeau
Bravo les jeunes. Je suis impatient de voir la topo, surtout le plan et de vous lire après la prochaine sortie.
RépondreSupprimerUne mention particulière aux photographes pour les images d'ambiance.
Bravo les anciens ! Superbe première .
RépondreSupprimerUn -400 l'été sur la Pierre, un autre l'hiver à St Pé ! C'est presque trop... Avec arrêt sur rien en plus dans les deux.
Encore bravo pour vos explos et vos compte rendus.
Ne changez rien.