Les Tuts chaotiques du col de Bedouret (St Pé)


Jeudi 29 septembre 2011 :

C'est pratique, quand on ne sait pas où aller, il suffit de téléphoner à Jean-Claude et il vous sort de sa besace une série de trous à voir ou à revoir... Aujourd'hui, il nous propose d'aller du côté du col d'Hau qui s'appelle en réalité col de Bedouret (Bouleaux d'après notre spécialiste). Nous sommes 4 pour cette virée : Serge, Jean-Claude, Sandrine et Patrick. Toujours très optimistes, nous partons avec corde, perfo et bien sûr quelques "pailles"... Arrivés au col, nous basculons sur le versant ouest puis longeons les falaises. Le premier trou s'ouvre au bas de celles-ci. Il souffle bien. Jean-Claude et Serge s'équipent mais l'exploration se heurte rapidement à un éboulis. En fait, il s'agit typiquement d'un décollement qui se développe parallèlement au versant.

L'entrée de la première cavité, Jean-Claude s'apprête à faire une grande première...

La seconde est un peu plus loin en longeant la falaise. L'entrée est assez étroite, mais 3 coups de masse règlent le problème et, après un petit ressaut de 2 m, nous arrivons dans une fracture assez spacieuse. Côté morphologie, nous ne changeons pas de registre et il s'agit aussi d'un beau décollement. Ceci étant, Serge est déjà en train d'ouvrir le sommet d'un petit ressaut ébouleux. 5 mètres plus bas nous buttons à nouveau sur trémie. Nous dressons quand même la topo afin que le trou existe... Le 3° trou s'ouvre un peu plus haut, au sommet d'un couloir abrupt. Il est connu, mais une visite rapide nous confirme que le secteur est complètement disloqué et que les cavités sont principalement dues à un décollement généralisé de la falaise. Il en va de même pour le 4° gouffre, lui aussi , marqué. Nous remontons au col pour voir d'autres cavités, mais là aussi, c'est un imbroglio de fractures parcourues par des courants d'air parfois violents. Nous agrandissons quelques orifices pour le principe, mais sans y croire vraiment...

Ça y est, nous savons où Jean Claude trouve ses champignons, lorsque nos paniers restent désespérément vides... Pour les mycologues il s'agit d'un Boletus Spéléus, couramment appelé le Bolet Pipistrelle.

Nous redescendons via le Mailhoucost n°3, histoire de ré-ouvrir l'entrée et d'utiliser le perfo que nous trimballons depuis ce matin. Raté, le travail a déjà été fait par d'autres (???).
"On peut descendre tout droit, j'ai un petit trou à voir...". Avec Jean-Claude, c'est certain qu'on rentabilise le déplacement. Après avoir divagué dans les buis, nous arrivons sur un petit puits dont l'entrée est très vite agrandie. Il y a de l'air mais 5 m plus bas une étroiture empêche de passer. Derrière on voit bien un ressaut de 4 m mais il faudra employer des moyens percutants...

Bon, l'entrée n'est pas très grosse, mais je vous assure que les pieds de Serge sont encore loin du fond....

Patrick

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