Retour du côté de Bat de Hau


L'omelette italienne ....

CR par Bubu

Nous étions 6 lourdement chargés pour aller explorer le trou des Italiens, tout au fond de bat de Hau. Ce petit trou avait été repéré par jean Claude quelques semaines plus tôt. Nous voici donc parti avec le perfo, 2 accus, des cordes, des amarrages, des massettes, des burins ...et un parapluie ! Un parapluie jaune comme le soleil qui va nous accompagner lors de la montée. Le nouveau chemin nous emmène directement jusqu'à la résurgence de l'Aguilé. Aujourd'hui elle est émissive et c'est beau ! D'autant plus que les sous-bois sont parsemés de perces neige.

Des fleurs parmi les fleurs ...

Il fait chaud, certains montent en Tee-shirt, d’autres sont contents de ne pas avoir mis les collants(!). A partir de maintenant, il faut remonter de 100 mètres en dénivelé sur l’arête des Italiens. Jean Claude me propose de prendre les 30 kgs que j’ai sur le dos depuis une heure ! Ma fierté pourrait en prendre un coup, je garde ma claie de portage ! Autant le dire tout de suite, des 30 kgs que je porterai toute la journée, on n’utilisera qu’une sangle et le parapluie ! Au moins le matériel aura pris l’air !

Le matos prend l'air...

Après une montée raide, nous voici enfin à l’entrée du trou. Et ça à l’air de bien barrer ! Pas large, certes, mais ça barre !

Jean Luc et Alain commencent à désober, Jean Claude allume du feu, Anaïs s’équipe : ce genre de passage, c’est pour elle ! Les autres ont une petite faim …..

Et la pluie arrive …. Elle ne nous quittera plus !

Sous le soleil.......

Anaïs descend de 6 à 7 mètres dans ce boyau pentu à 70 degrés. Il y a déjà un petit ruisseau. C’est bon signe … Puis elle crie « c’est gros !, je peux plus descendre, il me faut une corde… » C’est encore plus bon signe ! Quand elle sort, on reprend la désob histoire de faire passer autre chose que des moustiques.

"C'est gros, il faut une corde...."

Jean Claude y va avec tout le matos, descend dans une belle salle en bas du puits mais tout est bouché…. Le ruisseau s’infiltre, bu par les alluvions. Les carottes sont cuites.

Il y a un croquis, donc le trou existe! Merci JC.

Il est encore tôt, on rentre en passant par le trou de l’Omelette. On en profite pour trouver un joli départ de grotte, malheureusement bouché : la grotte des œufs durs.

On arrive à l’Omelette trempé comme des soupes. Ce trou, découvert par Jean Claude, avait été descendu par le Dol’s et Latap’s, arrêt sur P20 étroit. 3 d’entre nous vont se mettre au chaud et à l’abri dans le trou. Les autres essayent de se protéger des rigueurs de l’hiver tardif, comme ils peuvent.

Au bout d’une heure, la désob a bien avancé, ça passe presque. Le courant d’air est bien présent. En surface, les sacrifiés n’en peuvent plus ! Il est temps de se tirer de là et retrouver les pantoufles et la cheminée ! On bat le rappel mais Joël se fait prier … Il nous demande encore un quart d’heure mais un quart d’heure après, il nous demande encore un quart d’heure… On joue plus, ça passera une prochaine fois quand il fera beau!

Pour nous embêter encore un peu, il nous fera croire qu’il se coince et qu’il n’arrive pas à remonter! Quel joueur ce Joël!

Rentrée rapide aux bagnoles en combinaison ! Qu’il est loin le Tee-shirt de ce matin ! On regrette le collant maintenant ! La suite dans la semaine, si l’anticyclone veut bien revenir faire un tour du côté de Saint Pé.







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