Clap de fin pour le déséquipement

Ce congrès aura vraiment eu un impact positif sur la cohésion entre les membres des clubs haut pyrénéens, du moins il aura permis la rencontre. Les affinités ont fait le reste.

Il ne restait qu'un déséquipement à faire, celui d'Espiaube Bujoluc.

Vendredi 9 mai, nous y sommes allés Mélissa, Flo et moi-même.

Mélissa et Flo ne connaissent absolument pas cette traversée. Petite pression car tout repose sur moi, surtout que j'ai la fâcheuse tendance à me perdre très facilement. Tellement facilement que je m'étonne toujours de retrouver ma maison et ne pas dormir dehors.

J'entends déjà Le Mass dire "mais enfin, avec Iphigénie et les données Karsteau, on ne peut pas se perdre !"

C'est bien vrai Alain, sauf que tout ça fonctionne très bien si le GPS de ton GSM ne te positionne pas à 3km de ta position réelle. Et oui, encore une diablerie de mon téléphone.

J'ai dû faire appel à ma mémoire et à mon instinct.

 Eh bien, vous savez quoi? On l'a trouvé ! Et du premier coup !

C'est parti pour la presque traversée. Cette fois, nous allons être intransigeants, c'est Mélissa qui déséquipe. Je les amène jusqu'à la remontée du Bujoluc.

Et là, je vois une corde au loin. Ça m'intrigue. Nous nous enfonçons avec Flo jusqu'à cette corde qui descend dans une brèche.

On regarde cette corde.1780. Pfiou, elle est vieille celle-ci. À non. C'est GSHP à l'envers et un peu effacé. Un mono point. Ça sent l'explo. Melissa refuse de s'y prendre. La curiosité est trop forte pour Flo et moi. On y va, mais pas trop loin car Mélissa attend plus haut.

On remonte, on s'extasie devant les particularités des concrétions, et Mélissa valide son déséquipement en suivant les conseils avisés de Flo.

Encore une super journée.

À bientôt pour de nouvelles aventures 

 Kat