Salamandre ou Python ?

Dimanche 12 mars, Valérie, Pierre et Thomas

C’est un serpent !... C’est un Python !... Que dis-je, c’est un Python ?... C’est un Anaconda ! 

C’est en fin de semaine que je reçois un message de Pierre, plus de dix ans qu’il n’est pas allé à la Pierre et leur sortie est annulée au dernier moment. 

Pas de problème plan P, ce sera le gouffre du Python au-dessus de la carrière d’Asson. Pierre arrive la veille chez nous car demain niveau timing on décolle tôt, très tôt, levé 5h30.

Ainsi nous arrivons au parking du bas de la carrière pour 7h. Nous ne monterons pas la piste en voiture, évitant ainsi de faire un carter et une vidange malencontreuse par la même occasion. 

Nous sommes trois Valérie, Pierre et moi, et aucun ne connait le trou. 

Lourdement chargés la marche d’approche nous entame petit à petit. Le dénivelé est conséquent mais, nous évitons les pluies d’hier et de la nuit. 

Peu avant le découvert, nous passons au pied du PH 35. S’en suit les 200 bons mètres dans la prairie, puis nous bifurquons sur l’Est, deux talwegs plus tard nous voilà à l’entrée du trou. Tiens c’est marrant juste au-dessus un joli ruisseau de surface se perd sous terre. Il est déjà 9h. 

Vite habillés, nous descendons dans l’antre. Valérie équipe les deux premiers ressauts. Arrivant au P28, le petit actif que l’on suivait déjà cataracte de toutes parts. Elle me laisse gentiment prendre la suite de l’équipement. 

Les puits s’enchainent et sont tous magnifiques. L’eau coule abondement, ruisselle sur toutes les parois. Nous nous faisons tremper, descendant majoritairement dans l’actif. 

En bas du P4 je loupe le petit méandre et me fait doucher en remontant. Shunt trouvé, il donne accès à un beau P14, où se jette deux actifs. On passe entre les deux tant bien que mal. Ce ne sera que dans les puits fossiles à partir du P13 que nous serons au sec. 


L’arrivée dans l’immense salle du GSHP, par un rappel en fil d’araignée est splendide. Après un rapide tour dans cette dernière nous mangeons un bout.


Il est temps de remonter, les kits s’enchainent et nous nous les passons au fur et à mesure du déséquipement.

Nous ressortons heureux mais entièrement mouillés.

Il est temps de redescendre jusqu’à la voiture, où l’on arrivera peu avant 16h. Contrat rempli, personne ne sera en retard pour rentrer chez soi. 

Cette cavité est magnifique, et si c’est une salamandre qui lui a permis d’être nommée Python. Aujourd’hui, le qualificatif d’Anaconda, grand et gros serpent semi-aquatique, lui allait tout aussi bien. 


Thomas F

Photos Thomas et GSHP




Commentaires

  1. C'était super le Python ! Le Thomas faut le suivre par contre... Même en déséquipant, il me rattrapait!!!

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