Gouarette, épilogue ?
Dimanche 31 mars 2019 :
Vous connaissez la méthode Coué ? Pour la Gouarette, c'est ce qui nous permettait d'y retourner 2 fois par semaine en gardant le sourire. Se persuader que cela va continuer c'est bien souvent la seule façon de parvenir à trouver des trous qui continuent. Mais ça ne marche pas à tous les coups et pour la Gouarette, notre petite aventure s'est terminée piteusement ce week-end...
Nous sommes 4 à descendre (Jean-Luc, Pierre Michel, Sandrine et Patrick). Avant toute chose, il faut agrandir l'étroiture au-dessus du puits de 4 m. Il y a des gabarits de rugbyman parmi nous et on préférerait ne pas les contrarier.
Au bas du puits de 4 m, le méandre devient confortable.
Ceci fait, nous nous retrouvons au terminus pour agrandir le méandre vertical qui plonge dans un puits estimé à une dizaine de mètres. La roche est bien dure et nous consommons l'essentiel de nos batteries pour ouvrir un passage homologable par la fédération de rugby. Jean-Luc descend en reconnaissance et confirme l'homologation. Après le premier jet de 10 m, il équipe un petit ressaut de 2 m sans suite évidente. Nous lui emboitons le pas légèrement inquiets par cette nouvelle.
Jean-Luc au sommet du P.10
Au sommet du R.2 une belle lucarne nous laisse une petite lueur d'espoir. Mais la lueur est vite éteinte alors nous redescendons au fond du méandre où une grande coulée stalagmitique bouche entièrement le passage. Mais pas complètement car un petit trou gros comme la main laisse filtrer un petit peu d'air.
L'étroiture terminale une fois agrandie.
Derrière ce rideau de calcite il semble même y avoir un léger agrandissement. C'est notre seul espoir alors nous reprenons les travaux à la massette, puis au burineur et enfin avec quelques moyens plus percutants. Cela finit par passer pour Sandrine (qui ne joue pas au rugby). Derrière elle peut se redresser dans une petite rotonde cernée de coulées de calcite. Pas de suite évidente, pas de courant d'air marqué, cela sent franchement le roussi. Vu l'heure on laisse tomber sans toutefois déséquiper car au sommet du méandre il reste peut-être un minuscule départ à voir, mais on n'y croit pas trop...
Nous bouclons la topo et ressortons encore bien cassés par cette séance de désobstruction...
Le P.10 est un grand méandre comme tout le reste de la cavité. Petit à petit, celui-ci avait pris un peu d'ampleur mais comme au premier terminus, c'est une coulée stalagmitique qui empêche de passer. Dommage...
Patrick
Ce fut quand même une belle histoire.
RépondreSupprimerLa persévérance dans l'agrandissement du premier terminus à quand même été récompensé par la découverte d'une jolie suite.
Bravo à tous les participants.