Du coté d'Espiaube
Nous nous retrouvons à 9 heures
au départ d'Espiaube.
La montée est facile sous un sous-bois
très éclairé, les buis ayant perdu toutes leurs feuilles et certainement leur
vie.
Nous passons à la vielle
palombière, rejoignons le sentier du milieu et arrivons à notre premier
objectif, le Puits d'Ihers. C'est une découverte récente de Jean Claude et il
n'a pas été descendu.
Nous dégageons le tapis de
feuille morte à l'entrée et faisons une petite descente de 3 mètres. Nous
découvrons une base de puits encombré de blocs et d'ossements. Malheureusement
la suite devient une fissure impénétrable.
C'est terminé, impossible
d'aller plus loin.
Petit croquis d'explo, le laser
indique 6 mètres de développement, ce n’est pas beaucoup.
Nous redescendons ensuite et
allons attaquer le "Souffleur", découvert en recherchant une cavité
pointée en 1985 mais qui a priori reste introuvable à ce jour.
Nous sommes devant une toute
petite entrée, sur la bordure du talweg. Nous attaquons les travaux, pour
commencer terre et cailloux.
Rapidement la cavité se dévoile
mais la roche est très dure.
Il nous faut user des moyens
puissants afin d'arriver à casser les blocs. Chose intéressante, la cavité se
met tantôt à souffler, tantôt à aspirer, cela nous semble vraiment un bon
signe.
Enfin, après plus de 2 heures de
travaux le passage est libre.
Jean Claude s'y engouffre et
descend de 3 mètres. C’est une zone encombrée de blocs qui doit être nettoyée.
Il s'attelle au travail et je le rejoins. En effet le puits se
prolonge sous nos pieds mais il nous faut retirer 2 lames qui bouchent le
passage.
JC sort la première
facilement mais une grande lame verticale, contre parois, se déstabilise
légèrement.
Je prends le relais et tape sur
la deuxième lame au sol mais la grande lame verticale se met à bouger. Instant
de frisson, nous nous dégageons vite de ce passage dangereux.
On laisse tomber, la lame
verticale ayant des dimensions respectables et devant peser certainement une à
deux tonnes. Il vaut mieux être au-dessus qu'au-dessous.
Nous sommes un peu dépités mais
la sécurité prime avant tout.
Tiens, il commence à pleuvoir.
Il est 16 heures passé, il est
temps de penser à rentrer.
Retrouverons-nous un jour cet
"aspirateur" repéré il y a près de 35 ans ?
Alain M
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