La Gouarette, de bonnes nouvelles

Vendredi 15 mars. Nous sommes 6 pour continuer la désobstruction de la perte de la Gouarette, Sandrine, Caroline, Patrick, Jean Luc, Jean Claude et Alain M.

Il a fallu jongler un peu avec la météo avec un jour beau et un jour mauvais.
Ce vendredi ce sera entre les deux et nous passerons à travers les gouttes.
La montée est rapide, dans le sous-bois de nombreuses fleurs sont écloses, signe de l'arrivée imminente du printemps.

A onze heures nous sommes sous terre et continuons cette désobstruction qui ne se laisse vraiment pas faire.
La calcite est molle, la roche hétérogène et pour corser le tout de temps à autre nous traversons de part en part.
La zone est exiguë, humide et grasse à souhait et il nous faut surtout l'élargir pour pouvoir continuer à avancer.
A l'aide de 2 petits bidons découpés pour l’occasion, la remontée des gravats se fait petit à petit mais les positions sont vraiment inconfortables.

Le marteau piqueur nous joue son chant et nous avançons doucement mais surement.

C'est la pause casse-croûte puis retour au turbin.
Chacun son tour, il faut tourner, se croiser dans des positions ubuesques (pas bubuesques!).

Caro s'initie à la pratique du marteau piqueur, y prend plaisir et nous dit tout à coup, j'ai traversé, y’a du vide, c'est noir.
D'ailleurs, au-dessus le vent se met à souffler de plus en plus fort, signe flagrant qu'il se passe quelque chose.

Il faudra encore 2 ou 3 relais pour qu'un puits presque praticable, d'environ 4 mètres avec en bas un ressaut et ensuite encore une autre tirée de 4, se dévoile à nous.

Mais il est déjà 17 heures trente, le retour sera long, nous laissons le chantier pour la fois suivante.


Affaire à suivre...





Commentaires

  1. C'est quoi ces combi noires Sandine et Patrick ??? On va plus vous voir sur les photos ... :-)

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    1. Une erreur. Pour ne pas être vus par les chauves-souris.

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  2. Réponses
    1. La perte de la Gouarette fût exploré par Alex moi et Céline il s’appelle Chouape ou un truc comme ça, faut demandé à Cécé c'est elle qui avait trouvé le nom gascon (humide).

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  3. En fait le gouffre était connu et répertorié par l'UPSA et le GSESM dés 1995 (Fred Henneuse) qui avaient bien ratissé le secteur. Ils avaient répertorié plus de 60 trous dans ce secteur. Tous n'ont pas été retrouvés car le GPS n'existait pas. Le nom de Gouarette correspond au nom du lieu-dit.

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  4. Pas grave, Céline ne s'en rappelle pas du nom de toute façon. On s'étaient bien marré, c'est aussi un bon coin à Cep! J'avais été géné par des battues aux gibier. Bon cool qui ne soit pas resté sans suite! J'avais aussi trouvé un trou avec du CA au dessus de la grotte de Capbis, bien placé...Départ en méandre horizontal qui donne sur un puits. Faudrait que j'y retourne, à l'époque j'avais pas de paille. Cela fait loin pour moi puis j'ai déjà trop de truc à faire. A l'occasion j'essayerai de le relocaliser. Bonne chance pour la suite.

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