Retour au Souste
Samedi 11 mars : C'est presque la routine, chaque voiture retrouve son emplacement au départ des Oules, on ne discute même plus de l'itinéraire, tout juste un peu du matériel et c'est reparti pour la montée en direction du soum de Souste. Aujourd'hui nous sommes 6 (Anthony, Hugo, Bubu, Jean-Claude, Sandrine et Patrick). Notre premier objectif est le Put de Saüt que nous atteignons en un peu plus d'une heure.Une fois n'est pas coutume, l'entrée ne nécessite aucun travail d'agrandissement.
L'entrée du Saüt (SS38)
Anthony commence l'équipement et rapidement nous lui emboîtons le pas car la 1° verticale n’excède pas 10 mètres, suivie de près par un petit ressaut de 3 m. Nous le retrouvons dans une salle occupée par de gros blocs. Au point bas un méandre se rétrécit rapidement au bout de quelques mètres et malheureusement il n'y a pas d'air. Quelques mètres au-dessus, son petit frère se pince également. Nous dressons la topo et plions bagage pour aller terminer le gouffre du Baüs. Nous sommes déjà en train d'attaquer la montée lorsque Jean-Claude nous appelle. Il vient de trouver une nouvelle entrée à moins de 50 m du Saüt (SS44, puits Négligeable).
Hugo à l'entrée du Gouffre Négligeable (SS44). tout un programme !
C'est un joli puits largement pénétrable qu'Hugo descend sans traîner. Le fond est bouché à -8 m. Un de plus. Vu l'heure, nous nous plantons là pour casser la croûte. La pente est raide et l'endroit n'est pas idéal mais quand c'est l'heure, c'est l'heure !
Avant de repartir, Anthony fouille un peu le secteur, on ne sait jamais... A part le grand porche del Abeilho Charpinouso qui était déjà connu, il ne découvre rien de neuf.
L'Abeilho Charpinouso (tu parles d'un nom !)
La traversée vers le gouffre du Baüs est un peu laborieuse car il faut franchir le grand ravin de Cau Male qui est encombré de troncs et d'arbres couchés.
Les puits d'entrées sont vite réeéquipés et nous nous retrouvons au sommet du petit puits qui nous avait arrêtés jeudi dernier. Une petite dizaine de mètres plus bas nous retrouvons la vasque remplie de cailloux. Et dire que Jean-Claude se demandait si il allait avoir pied....
Le puits de la vasque.
De ce côté la suite est étroite et après une étroiture, le méandre se resserre à nouveau. Un passage plus commode est trouvé quelques mètres plus haut dans une galerie qui bute rapidement sur de gros blocs effondrés. Juste au-dessus Hugo agrandit un petit orifice triangulaire et parvient à passer. C'est plus large mais cela ne dure pas et le méandre redevient étroit mais pas impénétrable car un ultime puits de 8 m nous amène à -37 m sur de nouvelles étroitures. Cette-fois-ci, elles ne passeront pas sans travaux. Même si cela semble légèrement plus grand derrière, nous laissons tomber devant l'absence totale de courant d'air. Nous remontons en terminant la topo et en déséquipant le gouffre.
Sur le chemin du retour, Jean Claude trouve encore le moyen de nous débusquer une nouvelle entrée. C'est une salle basse (10 m x 10m) inclinée mais totalement bouchée mis à part un minuscule boyau qui n'inspire personne (SS45 grotte du Felinet). Cette-fois-ci, on peut enfin rentrer chez nous. Sacré JC !
Dans la grotte du Felinet, nous découvrons le crâne d'un petit félin. Bon, vous l'aurez compris, c'est la fin de la journée et nous n'avons pas beaucoup d'énergie pour trouver un nom original à cette grotte.
Et la marche d'approche, un nouveau chemin de croix ? Bubu ?
RépondreSupprimerNon, tranquille ! A part la traversée de Cau Male !
SupprimerL'Abeilho Charpinouso : nom donné suite à une attaque des abeille lors de son exploration, il y a très longtemps. Nom effectivement dolesque.
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