Les soldes de Versailles...
Dimanche 26 mars 2017 :
La neige, tombée assez bas en altitude, a un peu chamboulé nos projets d'Aoulhet... Ce n'est pas très grave car nous avons toujours un stock de trous à voir dans la réserve qu'alimente sans relâche notre ami Jean-Claude. La preuve, c'est que les objectifs du jour croupissent depuis plusieurs années. Bref, on liquide les vieux stocks et nous, c'est comme si nous allions faire les soldes... Mais qui sait, dans les soldes il y a toujours de bonnes affaires à trouver...
Ce matin nous sommes pas moins de 8 tachous : Bubu, Jean-Claude, Jean-luc, Anthony, Sandrine et Patrick et deux nouvelles recrues gonflées à
bloc, Noé et Étienne qui viennent tout juste de rejoindre les rangs du GSHP.
Nous prenons le sentier à l'ouest de Versailles
(la ferme, pas le château !) que nous quittons rapidement pour aller revoir un premier petit trou (CB 41). Étienne s'y enfile le premier et bute 9 m plus bas sur un colmatage. Petit croquis rapide et au suivant ! C'est le trou du Cadavre (CB62) qui doit son nom à la découverte tragique d'un SDF décédé qui avait trouvé refuge dans le porche d'entrée. A huit, la fouille est exhaustive et même Iko, le chien mangeur de cailloux, est de la partie. Une petite série de ressauts entrecoupés d'élargissements mène à -14 m sur une zone de blocs effondrés soudés par la calcite. Au suivant.
Le 3° est un peu plus haut (Trou sous Coupeau - CB77). Il s'agit d'un puits de 3 m recoupant une très courte galerie. Croquis, photo, au suivant...
Au GSHP, les cadences infernales c'est pas notre truc et, changement d'horaire ou pas, l'heure c'est l'heure. Donc nous posons nos fesses devant la 4° cavité (grotte de SurCoupeau) pour la pause casse croûte. De toute façon, l'explo est vite bouclée car nous voyons encore les semelles de Noé lorsqu'il nous déclare que la suite n'est pas très évidente.
La grotte du Cadavre
Dans le secteur, nous avons un peu épuisé le stock des trous de Jean Claude mais un peu plus bas, il y a deux gouffres que nous voulions revoir depuis un moment. Le premier est le trou du Diable, une jolie grotte terminée par deux puits totalisant une trentaine de mètres : une bonne occasion aussi de proposer à Etienne et Noé un peu de progression verticale. La grotte est revue de fond en comble, mais l'absence de courant d'air ne nous inspire pas trop.
Belles griffades d'ours dans le fond de la grotte du Diable
Le second gouffre, l'Après-vous est encore plus bas, à l'aplomb du Melat. Malheureusement il nous manque de la corde pour toucher le fond. Dommage car il y a un petit peu d'air. Nous terminons la journée par une petite visite aux sources du Melat avant de regagner les voitures.
Surprise, surprise, celles de Bubu et de Sandrine et Patrick ont été fracturées. Ce n'est jamais très agréable mais ceux qui ont fait ça n'ont pas réussi à nous piquer ce que nous avions de plus précieux : le fait d'avoir passé tous ensemble une bien bonne journée.
Patrick
J'adore la conclusion !
RépondreSupprimerBravo !
RépondreSupprimerIl parait que dans le diable il y aurait au fond d'une galerie glaiseuse l'empreinte de la truffe d'un ours qui aurait glissé au fond et aurait laissé la trace de sa face... Cela vous dit?
RépondreSupprimerT'es sûr que c'est pas la trace d'un Bubu plutôt???
RépondreSupprimerhaha... la truffe à Bubu !
SupprimerPas possible que ce soit moi, je passe pas à l'entrée! Toi non plus d'ailleurs !
SupprimerL'ours il est bien passé... Lui ! Et va pas nous dire que c'est un ours dénutrit à st Pé il y avait de quoi ripailler!...
SupprimerSi l'ours était dénutrit, ce n'est pas le cas de certains!
RépondreSupprimerEt avec les truffes en chocolat, cela n'est pas prêt d'arriver.
L'ours est obligatoirement passé par une entrée aujourd'hui disparue, certainement recouverte par les éboulis de pente très importants dans le coin. La faille a par miracle permi l'accès à cette belle petite cavité.
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