Les chévres ou les ânes ?
Jean Claude, Joël, Serge, Bruno,
Anthony et Alain M
Ce jeudi, c'est à 6 que nous nous
retrouvons pour une nouvelle aventure du coté de Saint Pé.
La météo n'est pas très bonne mais
qu'à cela ne tienne, les plus jeunes sont motivés et nous maintenons l'objectif
prévu, direction le Puts des Chèvres.
C'est une cavité repérée par Jean
Claude, lors d'une sortie "récupération" d'un troupeau de chèvres,
revenue à l'état sauvage sur la montagne, suite à cet automne qui n'en finissait
pas de ses jours de beau temps.
Bon, ce sera un trou de plus. Le
seul hic, c'est que les chèvres, ça a l'habitude de se mettre dans les parois,
haut, très haut sur le massif. Et le trou, bien sur, lui aussi il est là haut.
Et pour couronner le tout, les éclaircies prévues par dame météo ne sont pas au
rendez vous, mais alors pas du tout.
La montée se fait doucement, en
prenant garde de ne pas glisser et en suivant Jean Claude, le chantre des
montagnes qui nous mènera à bon port, sans hésitation, malgré un brouillard
bien présent.
Nous avons 800 mètres de dénivelé,
il nous faudra un peu plus de 2 heures d'efforts, de glissades, de regrets et
enfin d'espoirs, le trou il est là, dans la paroi...
Première chose, trouver une zone
plate. Il nous faut encore monter un peu pour trouver 3 à 4 m² de potable.
Deuxième chose, allumer du feu. Là
il faut la persévérance de chacun et le souffle impressionnant de Bubu pour
faire tout d'abord un nuage de fumée puis petit à petit une flamme, quelques
braises et enfin un peu de chaleur pour nous réchauffer et un peu nous sécher.
Il pleut toujours!
Troisième chose, casser la croute.
Joël se fera entendre et après les claquements des dents ce sera le claquement
des mandibules, pour un repas humide mais tant réparateur.
Quatrième chose, aller explorer le
trou.
Première bonne chose, il suffit de
descendre le puits, le passage est correct, plus grand que ce que JC pensait.
C'est "Antho" qui s'y
attaque, place aux jeunes. Suivi par Serge puis par Jean Claude, le trou est
exploré..
Une petite désob sera nécessaire
vers -20, ce qui permettra d’atteindre un ressaut, une nouvelle descente sur
environ 20 nouveaux mètres mais avec un arrêt sur cette fois trop étroit.
Moins quarante, ce sera la
profondeur totale. Tout semblait pourtant être favorable pour une belle suite,
un peu de courant d'air et déjà un petit ruisseau collecté mais vu ce qu'il
tombe en surface, rien de surprenant. On a rêvé un peu…
La cavité est marquée, déséquipée,
déclarée terminée.
Il est déjà 16h30 et temps de
redescendre, d'autant plus que la pluie s'est remise à tomber, bien drue et que
le sol devient de plus en plus glissant.
Il nous faudra prendre encore plus
de précautions dans cette descente pour ne pas se laisser glisser et être
entrainé par le vide.
Deux heures plus tard, nous serons
tous arrivés à bon port mais décamperons rapidement, il pleut de plus en plus,
comme si cela était possible.
Pouvez vous nous envoyer un peu de pluie pour qu'elle se transforme en neige sur les Alpes du Sud.
RépondreSupprimerMerci.
C'est quoi la neige ?
Supprimervous êtes que des jaloux ...
SupprimerY aurai-t-il de la neige dans le Gers ?
Supprimerde la poudreuse,beaucoup de poudreuse ...
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