PH 35, une suite ?

Samedi 22 juin 2013
Lors de notre prospection du week-end précédent (compte rendu du 16/6/2013), deux trous avaient vraiment retenu notre attention, le PH 35 et le PH 40. Dans les deux cas c'est le courant d'air aspirant qui avait mis nos papilles en éveil. De plus, en allant sur place, nous avions vraiment visualisé le fait que tous les gros trous du coin (PH12, PH22...) s'ouvraient sur une même barre calcaire qui plonge doucement en ceinturant la Pene de la Hèche et nos deux trous se situent justement dans ce niveau.
Ce samedi nous montons à deux (Sandrine et Patrick), bien chargés, avec tout le matériel de désob. L'objectif est le PH 35, le plus près avec près de 500 m de dénivelée. Nous y sommes en une heure. Pour ce tout premier jour de l'été la température reste fraîche et le courant d'air aspirant n'est pas très violent. Il va progressivement monter en puissance dans la journée. 

  Premières pailles, le seau est petit mais la motivation est grande.

Le trou se présente sous la forme d'un soupirail pentu plongeant dans ce qui semble être le départ d'un méandre. Mais tout cela est pour le moment impénétrable. Il y a bien eu quelques travaux du GSHP dans les années 90/2000 mais sans résultat. Nous commençons par vider la terre et les blocs qui occupent le sol puis, il faut en venir aux pailles. Peu à peu le trou se vide tandis qu'une plateforme se crée devant l'entrée. Notre énergie à sortir les gravats semble proportionnelle à l'intensité du courant d'air qui augmente fortement.
Vers 16 h, après avoir sortis de gros blocs, la voie est libre et un petit ressaut de 2 m se présente. "Damned !", au fond c'est bouché de toute part. Serait-ce le schéma devenu trop classique de la fissure de versant ? Mais c'est bizarre, il n'y a pas d'air. Finalement c'est au-dessus du ressaut qu'un petit trou nous apporte la solution. Derrière un gros bloc resté en suspens s'ouvre un méandre étroit. Tout l'air file dedans. Une paille et ça passe. Derrière, un petit conduit amène au bord d'un puits plus large dont l'accès sera à agrandir. Celui-ci doit faire une bonne quinzaine de mètres. Gagné ! Mais il est déjà tard et nous avons le dos en compote. Nous vidons les batteries en préparant un prochain paillage puis redescendons dans la vallée.

 En fin de journée...
Patrick

Commentaires

  1. encore un preuve que les vieux sont encore capables de faire avancer les choses (et plus vite que les petits jeunes!). Le dos en compote c'est le prix à payer. Bonne chance pour la suite

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  2. Le vieux sage a dit: "l'homme jeune marche plus vite que l'ancien... mais l'ancien connait la route ! "

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    1. Finalement, la vieillesse c'est merveilleux.... Dommage que ça finisse si mal ! Mais d'abord nous ne sommes pas vieux, tout juste des seniors....

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