Maradére et concrétions...

Jeudi 15 novembre, Patrick, Serge, Jean Luc et Alain M
L'objectif de ce jeudi est de retourner à la Maradére dans le but de topographier et photographier la Maradero 1 explorée le vendredi précédent et de descendre les puits 2 et 3 repérés par Jean Claude.
C'est l'été de la saint Martin et le temps est magnifique. Il fait beau et presque chaud.
Le départ au sentier a été fixé à 10 heures et la montée se fait calmement dans un paysage automnal où les feuilles qui ont changées de couleur ont presque terminée leur chute. Passage devant la perte du Cébéri avec toujours un bon filet d'eau qui s'y engage, c'est ensuite la clairière de l'ermite puis la montée afin de récupérer le chemin qui apparait sur la carte.
 Caché par les feuilles mortes, nous nous retrouvons vite, selon les indications des GPS, à 50 mètres au dessus. Pas la peine de redescendre, il faut tout d'abord franchir le ravin de Malacaou et continuer ensuite en pente douce vers le premier objectif.
Bingo, on tombe pile dessus.
Là, l'équipe se divise en 2, Serge et Jean Luc partant un peu plus haut pour aller voir les puits 2 et 3.
Petit casse croute et Patrick et moi descendons le puits. Wahoo !  Ils avaient raison les collègues, c'est grand en dessous.
Nous arrivons dans une vaste salle ou plutôt une galerie, vu la forme du plafond. Descente dans les éboulis jonchés d'ossements de bovins, de salamandre et de sapous (crapauds dans le langage local).
Nous arrivons au bas de cette galerie et regardons si une suite serait possible dans l'éboulis terminal mais rien d'apparent. 
Dans la galerie, en coté gauche, un petit rétrécissement donne accès à une nouvelle galerie, cette fois très concrétionnée mais malheureusement bouchée elle aussi. 
Séance de photo de rigueur, c'est magnifique. C'est ensuite au tour de la topographie. Patrick s'y attelle méthodiquement, faisant les mesures au laser. Ca va vite, l'habitude aidant.
Nous ressortons de cette salle et c'est au tour du conduit principal d'être passé au peigne fin. Mesurage et  photographie. Tiens, une petite chauve souris qui a déjà pris ses quartiers d'hiver. Un petit rhinolophe. Nous l'évitons précautionneusement.
Nous remontons la galerie pour passer de l'autre coté. Sur la droite, des concrétions digne des meilleurs grottes aménagées.
Au fond, la présence de faines sur le sol témoigne d'une autre entrée mais certainement très petite.
Le relevé se termine et nous remontons.
Quelques coups de laser pour terminer le puits et nous revoici à l'air libre.
Déséquipement et nous sommes prêts à monter rejoindre nos deux compères. Un bruit dans le bois, quelqu'un qui arrive, c'est Jean Luc.
Il nous a rejoints car ils ont exploré les 2 puits mais pas de grand développement. Le premier (Maradero 2) fait 8 mètres de profondeur et arrêt sur éboulis. On entend bien de l'écho au dessous, au travers de l'éboulis mais les travaux seraient énormes pour réaliser un passage. Le numéro 3 lui, ne fait que 3 mètres de profondeur.
A noter dans ces 2 cavités la présence de très nombreuses salamandres.
A l'heure qu'il est, nous décidons de redescendre en empruntant un chemin dans la pente qui devrait nous mener au sentier des charbonniers et faire un peu de prospection.
Nous découvrons 2 nouveaux départs mais il  semble que ça ne donne pas grand chose.
A 16h30 nous sommes de retour aux voitures.
Alain M


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