Herran, et ran...
Samedi
17 novembre.
Nous
sommes 7 au départ du terminus de la route ce samedi, il est 9 heures du matin,
il fait encore très beau, la journée s'annonce bien.
Nous
décidons de faire 2 équipes, une ira dans le Péruvien descendre le puits
désobstrué la fois précédente, l'autre ira dans le Herran aménager les passages
étroits afin de pouvoir poursuivre l'exploration qui semble t-il n'aurait pas
été terminée. Répartition du matériel à chaque équipe et c'est le départ.
Le
sentier est très bon et la montée rapide, dans la bonne humeur et les blagues
qui fusent de toute part.
C'est
le passage aux Nabails puis le Liets et rapidement nous sommes sur les lieux
d'exploration.
Passage
au B8 pour voir s'il y a du courant d'air, effectivement il aspire mais un peu
moins que d'habitude.
Bubu,
Jean Marc et Alain s'arrêtent 10 mètres au dessous, objectif Herran.
Le
reste de l'équipe file vers le Péruvien, il est à environ 150m de là.
Herran
:
Petit
casse croute et Bubu part en premier pour faire l'équipement du puits d'entrée.
C'est un très joli puits d'environ 40 mètres et il le fractionne en 3 parties,
cela facilitera la remontée.
Nous
le rejoignons avec le reste du matériel. La suite est dans un joli laminoir
heureusement pas très long. Il faut impérativement l'aménager si l'on veut
pouvoir poursuivre facilement l'exploration de la cavité. La roche est
malheureusement hétérogène avec des inclusions de calcite et de glaise ce qui
rend le travail délicat. Après quelques pailles et beaucoup de coups de
massettes bien placé, on peut passer presque à quatre pattes. Beau travail.
Nous
poursuivons la progression et trouvons un méandre d'une trentaine de mètre qui
zigzague vers un hypothétique aval.
Au
fond, un puits colmaté mais 2 mètres au dessus le semblant d'une galerie avec
un rétrécissement et encore plus haut, un puits remontant qui semble être
facile d'atteinte.
Nous
nous attelons à la désobstruction de la suite de la galerie. C'est facile avec
la massette et le burin et rapidement nous franchissons l'obstacle.
Nous
débouchons sur un départ de puits et en face une galerie. Elle donne sur une
petite salle encombrée de bloc et de concrétions. Pas de suite évidente.
Par
contre le puits lui semble pénétrable mais il faudrait agrandir un peu. D'ailleurs
nous relevons des traces de nos prédécesseurs qui manifestement avaient atteint
ce point en escaladant le puits remontant qui jonctionne avec cet endroit, Bubu
venant de refaire le même chemin.
Il
est temps de remonter, la suite sera pour la prochaine fois.
Pendant
ce temps l'autre équipe au Péruvien : Patrick, Jean Luc, Jean Claude et Joël
Nous
sommes donc 4 à aller au Péruvien. La descente se fait rapidement et nous nous
retrouvons au sommet du dernier puits, terminus de la précédente explo. Ici, le
courant d’air est à peine perceptible. Nous dégageons encore quelques blocs
enchâssés dans l’argile. Derrière le resserrement nous descendons un puits de 6
m (1,8 x 3 m). Au bas, la suite n’est gère engageante et le méandre qui se
présente est très étroit et tortueux. Il y a un peu d’air, mais contrairement à
l’entrée qui aspire nettement, ici, il est soufflant. Nous sortons les pailles
et commençons à agrandir sans grande illusion. Mais quelques heures plus tard,
un espoir renaît car nous distinguons très nettement un élargissement. Le
méandre semble donc redevenir pénétrable au niveau d’un ressaut de 2 ou 3
mètres. Malheureusement pour aujourd’hui, nous n’avons plus de batterie. Tout
n’est donc pas perdu, la suite au prochain numéro…. Remontée sans problème,
même s’il me semble avoir entendu quelques volées de jurons dans le méandre de
-27 m….
Alain M, Patrick
Photos Alain M et JM P
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