En éclaireur, le Jacqueline

Samedi 1er mars, je retrouve ma coéquipière de choc, Kat, pour une nouvelle page à notre saga des reconnaissances pour le congrès régional d'avril prochain.

Aujourd'hui, c'est le Jacqueline qui est sur notre liste. Bien que je ne la connaisse pas dans son intégralité, cette cavité est souvent fréquentée pour des stages et des exercices, donc pour l'équipement il ne devrait pas y avoir de difficulté. Cette fois le soleil est au rendez-vous, et c'est par une météo qui annonce le printemps que nous prenons la direction du chemin des Charbonniers.

Nous retrouvons l'entrée de la cavité sans difficulté, et c'est Kat qui se lance pour l'équipement. Les possibilités ne manquent pas, et le dernier exercice secours permet de varier les plaisirs. Pendant que Kat équipe le premier puits je bricole un peu pour peaufiner l'entrée. Kat est dans un grand jour ! Et la sortie reconnaissance se transforme peu à peu en une sortie école de spéléo... On apprend à rechercher les amarrages et à faire un tisserand par exemple.
Pendant que Kat cherche désespérément les amarrages du second puits et que je bricole la main courante, j'entends des voies à la surface. Après un court échange, Kat reconnait la voix de Bruno ! En patrouille dans le secteur, il ne manque pas de remarquer un mousqueton mal tourné sur l'amarrage de l'entrée ;)

Nous poursuivons notre descente et nous voici face à l'étroiture. Nous reprenons le cours particulier avec la recherche des amarrages forés, puis a nouveau le tressage du tisserand, puis le nœud de chaise double..

Kat, dans le passage de l'étroiture

Mais on avance ! Et en bas, la suite est sur la gauche, où deux cordelettes nous attendent patiemment pour y poser deux mousquetons et notre Y. Encore une fois Kat ne voit qu'un spit et juge bon de revenir en bas de l'étroiture et de poursuivre la descente ici. Il y a des jours comme ça où ça ne veut pas !



Finalement on arrive au pied de l'escalade, équipée en fixe. On remonte vers une première salle concrétionnée, nommée J. M. Haye sur la topo. La séance photo commence avec un morceau de concrétion, décroché du plafond et planté dans l'argile, sur laquelle une chauve souris termine son hibernation.


Une corde montante nous indique le chemin à suivre pour atteindre la salle des trois chouettes. Nous poursuivons notre séance photo en jouant avec les angles et les éclairages. Cette salle vaut vraiment le détour. Elle sera sans aucun doute un point d'intérêt majeur pour le congrès à venir !


 

Thibault

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