Puits Michel, ça avance...

Mercredi 27 décembre

C'est encore une forte équipe qui se retrouve au départ du chemin du Touronet :  Jean-Noël et ses deux fils, Gaëtan et Corentin, Thomas F., Alain M., Sandrine et moi. Il fait beau et nous en profitons pour perfectionner un peu notre itinéraire de montée mais globalement il faut quand même compter une bonne heure pour atteindre l'entrée. 

Celle-ci aspire mais en quelques minutes le courant d'air s'inverse et le gouffre se met à souffler très nettement. Avec Jean-Noël, Alain et Sandrine nous allons directement au terminus de l'actif à -50 m. Pendant ce temps la jeune équipe conduite par Thomas se rend à l'amont pour faire l'escalade et remonter le ruisseau.

En aval du ruisseau, le méandre donne
accès à un puits de 12 m au départ un peu étroit.

Du côté de l'aval, l'étroiture est assez rapidement franchie et nous nous retrouvons au-dessus d'un joli puits arrosé. Le sommet n'est vraiment pas large et nous procédons à quelques aménagements. La descente, quant à elle, est bien humide. Heureusement il y a de l'espace en bas pour se mettre à l'abri. 

Le même puits vu du bas, large mais humide.

La suite est un méandre feuilleté qui se pince rapidement. Heureusement, juste au-dessus un passage fossile semble communiquer avec un conduit plus gros. C'est vraiment notre jour de chance car le passage étroit qui en défend l'accès est creusé dans un calcaire marneux qui se disloque à chaque coup de masse. Ça passe ! 

Le conduit fossile plonge dans
une nouvelle série de petits puits.

Nous nous retrouvons alors dans un conduit très incliné qui se prolonge vers le bas par de petit puits. En attendant le matos d'équipement nous jetons un coup d’œil sur le haut du conduit et sans grande surprise nous jonctionnons avec la branche de -73 m explorée la fois précédente. A l'avenir, ce sera nettement plus pratique de passer par cette dernière.

Dernier ressaut avant le terminus

Thomas, Gaëtan et Corentin nous rejoignent. Thomas a escaladé l'amont jusqu'à un passage horizontal bien étroit d'où sort un fort courant d'air soufflant... Curieux.

Dans l'aval de la galerie, nous équipons deux petits crans verticaux qui rejoignent le ruisseau. Nous sommes à environ -70 m et n'avons plus de corde. Devant nous, s'ouvre un nouveau petit puits de 7 à 8 m. Le fond a l'air assez vaste et nous distinguons un affluent qui vient grossir le cours principal. Il ne nous reste plus qu'à remonter en raccordant la topo et en déséquipant le puits actif. Vers 16 h nous sommes dehors. Le Michel n'est pas terminé.

Thomas scrute le fond du dernier puits.
La suite à très bientôt.

CR Patrick

Et un petit film pour voir un peu la cavité