La Balade du dimanche
Nous sommes sept ce matin au
parking "Beaucoueste", Véro, Bruno, Bernard, Jean Luc F, Pascal,
Nicolas et Alain M.
L'objectif est une belle balade
entre le 64 et le 65, 900 mètres de dénivelé et le portage de 6 kits de
matériel qui vont permettre d'équiper le Gouffre du Chat Sauvage. Ce sera
l'objet d'un autre article.
Il fait frais, le temps est au
beau, cela nous change vraiment des derniers jours qui ont été particulièrement
pluvieux.
Pour 2 d'entre nous, ce sera
une découverte du massif, Cébéri, Goret, Nabails, Boutils, Liots, Escalats et
arrivés à la cabane d' l'Isarce.
Chaque nom évocateur est
l'occasion de remémorer les anecdotes de toutes ces explos qui ont démarrés
dans les années 80, pour certain des présents cela fait plus de 40 ans mais
comme on dit, la spéléo cela conserve...
Le seul changement à partir des
Nabails, c'est la trace de cette piste qui a été créée pour monter des bergers
et des chasseurs en quads par le 64, du côté du 65 à quelques mètres, toute
désobstruction étant interdite par la réglementation.
Arrivés aux Boutils, il
commence à y avoir un peu de neige mais nous l'estimerons au point le plus haut
qu'à maximum 5 cm, on y a déjà vu bien plus même à cette saison. A cette
altitude, tout devrait disparaitre rapidement.
Nous y prenons un bon casse-croute
réparateur.
Plusieurs marcheurs vont et viennent, ce coin est vraiment apprécié.
Nous aurons même le droit au
survol d'un avion, Bubu qui a la vue perçante reconnaitra notre ami José, venu
nous faire un petit signe. Mais après vérification, ce n'était pas lui.
Le casse-croute terminé,
direction la cavité pour y déposer le matériel. Au passage, nous admirons
l'entrée du Gouffre de Mayboune et de son entrée impressionnante. Attention, le
sol est glissant, chute interdite.
Nous continuons jusqu'au Chat
Sauvage. Notre objectif est atteint, le matériel est mis en sécurité.
Pour le retour, nous choisirons
la méthode qui nous semble la plus simple, la descente quasi directe dans la
pente.
Il nous faudra quand même faire
de nombreux tours et détours, le terrain étant partiellement accidenté, tant
pas des arbres tombés que par des passages glissants et bien pentus.
Nous nous retrouvons enfin aux
Boutils pour l'ultime descente, bien glissante tant pas la piste glacée que par
les marnes de Ste Suzanne trop pentues.
A de prochaines aventures
Alain M
Ce que l'on ne sait toujours pas , c'est pourquoi Véro voulait aller à la cabane en passant par le Col de la Trencade
RépondreSupprimerVraiment super ce portage qui nous a permis de rendre notre première campagne au PH12 plus humaine, encore merci ! D'ici la fin de semaine, le CR de nos 2 jours là-haut...
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