Nistos et Barousse...

Vendredi 27 octobre

Je pars donner un coup de main à José pour poursuivre la désobstruction d'un petit trou qu'il a trouvé au cap d'Estiou au-dessus de Bayelle de Gazave. 

Comme lors de sa précédente sortie il avait perdu un burin dans la fissure, j'ai pour cela amené un bout de cordelette et un gros aimant, en vain, la fissure est complétement bouchée par les tirs précédents. Nous en faisons trois supplémentaires et descendons d'un mètre environ. 

La matinée est terminée depuis un bon moment et son épouse qui nous avait accompagné rentre de sa rando avec l'estomac qui crie famine. Nous abandonnons le chantier qui nécessitera encore pas mal de travail.

Dimanche 5 novembre:

Ne sachant pas trop quoi faire de mon après-midi, et trop court pour aller faire une randonnée, je décide d'aller prospecter sur les flancs du Mont Caup à Génerest. 

L'idée est d'aller me balader sur une zone de lapiaz où j'étais passé il y a plusieurs années. Le versant nord n'est pas trop ensoleillé et sous les hêtres qui ont encore leurs feuilles on a l'impression que le changement d'heure y a été encore plus efficace qu'ailleurs et que la nuit va tomber. 

Je trouve quand même un joli petit puits dont l'entrée recouverte de branches et de feuilles mortes aurait pu passer inaperçue. 

Retour rapide à la voiture avant la tombée de la nuit.

Mercredi 8 novembre:

Stoche étant de passage dans le coin, c'est avec lui, que l'après-midi, je pars voir le puits trouvé quelques jours auparavant sur le Mont Caup. 

Après une demi-heure de marche nous arrivons sur place. Nous attaquons la désob, et passons pas mal de temps à purger l'entrée. 

Les gros blocs qui nous avaient paru instable au début s'avèrent pour notre plus grand plaisir faire partie de la paroi, toutefois un coté terreux est moins engageant. Trois pailles seront toutefois nécessaires au niveau de l'entrée. 

Le puits est bien spacieux, Christophe commence l'équipement et descend de quatre mètres environ et estime la profondeur à 25 m avec ce qui semble un départ en méandre. La nuit est déjà tombée et comme il nous manquera des goujons pour les fractios suivant nous arrêtons là . 

De plus José qui nous a survolé en avion dans l'après-midi nous a préparé le repas et nous attend. Nous quittons les lieux. 

A suivre...

Jean E