Remorque mon amour

Nous avions rendez-vous le 02/04 à 9h du matin à la Falaise du Castéra de St Pé pour réviser nos techniques de manœuvres sur corde en secours.

Le vendredi soir j’ai donc tout bien révisé, les répartiteurs, le balancier, le contre poids, codifications des cordes, les palans, le frein de charge… enfin toute la partie du manuel consacrée à la technique. Ce qui m’a emmené à 1 h du mat.

Le lendemain matin, à 7h30 j’étais opérationnel, prêt à en découdre avec n’importe quelles situations d’évac sur corde, affûté comme jamais, motivé du feu de dieu. 

A 8 h Valérie m’appelle pour savoir si on prend la remorque ou si on prend juste le matos. Et c’est à ce moment-là que tout bascule, que mon manque de sang-froid et aussi un manque de sommeil, m’a poussé à répondre « on prend la remorque ».

On se retrouve donc, un peu avant 9h à la falaise où nous sommes agréablement accueillis par Marc qui nous a concocté un petit dèj digne des grand hôtels Parisien. Mais il ne restera pas car il a sa colonie d’enfants à animer sur cette journée qu’il a organisé à dessein.

C’est donc le moment de nous compter pour répartir les ateliers.

Il y a Valérie, Bubu, Jean Noël qui est sur la route, moi et la Falaise.

Je propose de suite de ne pas sortir les cordes et d’essayer de se trouver une belle petite terrasse ensoleillée et d’y siroter un petit café en se racontant des histoires drôles tout en analysant sereinement l’absence de personnel sur cette journée de révision.

Malheureusement, la chef d’équipe et le CT en chef ont une autre proposition : ranger la remorque !


J’suis coincé, aucune échappatoire. On sort les malles, y’en a partout, c’est l’enfer, des bleues, des vertes, il y a des bâches, des tentes, des tables. Mais il y a surtout une malle de quincailles et c’est sur celle-là que mes deux complices ont jetés leur dévolu.  « On va faire l’inventaire de celle-ci » dirent ils en cœur et avec délectation.

Je rêvais de répartiteur et j’ai assemblé 259 maillons rapides (qui ont de rapide que le nom), je voulais faire un balancier, j’ai assemblé des poulies blocs, je pensais faire une tyrolienne, j’ai compté des poulies.

En fin de compte, nous avons réalisé un très bel inventaire de cette malle et il sera intégré dans l’inventaire complet de la remorque qu’on espère mettre à jour très rapidement (avant le Barnum)

Jean Noël a fait demi-tour avant de se retrouver dans cette galère et nous sommes donc que trois pour admirer cette maudite falaise. C’est alors que nous décidons d’aller faire un tour sous terre.

Nous avons tout le matos pour faire de la verticale mais il n’y que Bubu qui pense avoir de l’éclairage.

On ramène la remorque au local et c’est le moment ou Valérie décide de tester ma dextérité de conducteur. Elle me laisse partir avec la remorque et, pour s’assurer que ma conduite est souple et prudente, elle laisse son portable sur un garde boue de la remorque.


Après avoir récupérer un peu d’éclairage, nous nous retrouvons dans une magnifique petite grotte du massif ou nous y passerons une petite heure avant de sortir les bières et le pique-nique.

Malgré ces divers aléas, nous n’avons pas perdu notre temps et le travail qui est fait n’est plus à faire. On peut donc se réjouir de cette journée et surtout se dire que la prochaine fois on ne proposera pas forcément une date sur un WE de trois jours.

Mais il est important de bien se mobiliser sur les dates à venir


Jean Luc F


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