Du Granquet à la Ménère.

Samedi 23, avec Véro on décide de profiter du beau temps et de monter au Granquet. Versant sud, il ne devrait pas y avoir trop de neige et il ne sera pas nécessaire de prendre les raquettes....Erreur! La route des Spandelles n'a pas été déneigé. Il y a plus d'un mètre de neige mais elle est dure et porte bien donc la dizaine de km qui nous sépare du col ne nous fait pas peur et c'est parti !


Notre objectif, le sommet du Granquet, est encore bien loin.....

Après plus de 2 heures de crapahut, un vent chaud transforme la neige. Véro s'enfonce jusqu'aux genoux, moi jusqu'au bassin ! Galère, galère !!! On se trouve un coin sec pour casser la croûte. Des mésanges viennent grappiller les miettes de pain. C'est beau mais: demi tour !

Le lendemain matin les mollets font mal mais on rejoint quand même Jean Claude à Saint Pé. Il fait toujours aussi beau, ma fille Lucine et sa jeune chienne Ninety nous accompagnent.
Jean Claude a plusieurs départs à nous faire voir. Comme d'habitude on prend un bon chemin, puis on bifurque sur un chemin qu'il est le seul à voir, puis on quitte les sentiers battus en se fiant au GPS.
Après une heure de marche et quelques recherches hésitantes, voici le premier trou. Un très gros bloc bouche l'entrée mais il bouge. Et comme dirait un membre du club, "caillou bouju, caillou foutu".
Faudra revenir pour aller voit 2 mètres plus bas ce que ça donne.
On repart vers un deuxième objectif. Le trou est rapidement trouvé. Il s'agit d'un petit trou d'environ 2 mètres de profondeur, sans aucun courant d'air. Celui là, on le laisse tomber.
Nouveau crapahut dans les buis qui essaient de survivre à l'attaque de la Pyrale et on arrive au trou suivant. Un bon courant d'air en sort. Jean claude à déjà gratté l'entrée la semaine précédente et ça passe bien. Diamètre un bubu et demi. De suite on tombe dans une grande salle pentu magnifiquement éclairée par les rayons du soleil. Ma fille nous rejoint.  Le concrétionnement est fabuleux, bétharramesque ! C'est incroyable de voir ça dans ce coin. Ce sera la grotte de la colonne.



 On descend jusqu'au fond de la salle, un passage étroit recouvert de choux fleurs semble donner sur du plus gros avant un nouveau passage étroit. Et surtout, tout le courant d'air vient de là ! Armé de notre massette et notre burin on ne va pas pouvoir faire grand chose aujourd'hui, il va falloir revenir avec du matériel plus performant.
Du bruit au sommet de la salle: c'est Ninety qui s'impatiente et qui a décidé de nous rejoindre. Je pense qu'elle aussi a apprécié le décor!




Après un bon casse croûte (merci JC pour le foie gras!), c'est reparti direction le "Cassou tombé". Un énorme chêne (un cassou en bigourdan) est tombé et le trou se trouve juste à côté. La non plus, il ne sera pas nécessaire d'y revenir. Énorme travail et aucun signe d'une éventuelle continuation.
On rejoint le ravin de la Ménère. On jette un coup d'oeil à la mine inondée et on continue notre grimpette jusqu'au chemin Béarnais. De là, on se dirige vers le Couhy pour descendre via Moura et Sep. Le chemin est particulièrement propre. Merci les chasseurs pour ce débroussaillage.
Un peu avant le Couhy, on coupe par le ravin de la "grotte des incompris"pour se retrouver au niveau des jonquilles. Il y en a partout. le spectacle est féerique. Redescente tranquille en passant par Moura. Les proprios ne sont pas là. Dommage, on se serait bien fait offrir à boire avec cette chaleur !

Les jonquilles du Couhy

Le film de Jean Claude sur la grotte de la Colonne est ICI
Bubu

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