Soucisses, Chador et Sourisdans....
Première sortie de l'année,
nous retournons du côté des Mailhoucost avec pour premier objectif le Puits des
Souscisses découvert la semaine précédente.
Il fait un froid sec mais le
soleil commence à poindre son nez au-dessus de la crête des Pernes, prémisses d'une magnifique journée.
Montée rapide et nous nous
retrouvons à l'entrée de la cavité.
Le courant d'air est aspiré et
bien marqué, comme la semaine précédente.
Quelques nettoyages de l'entrée
et Serge part en premier.
Dès le début du puits calcaire,
ce sont de nombreux blocs qui se détachent et qu'il faut nettoyer pour assurer
une sécurité maximum.
Tout est broyé et la descente
se présente bien "craignos". Il pose un amarrage et descend
légèrement.
Cela devient étroit.
Jean Claude le rejoint pour
guider la corde et récupérer le matos d'équipement qui le gêne.
La descente sera de courte durée
car 3 mètres plus bas le rétrécissement ne permet pas de continuer en l'état.
Nous aurons un fond provisoire
mesuré à -7, c'est vraiment décevant. Les hypothèses développées par Patrick en
2014 se confirme mais comme le rêve et l'espoir font vivre, nous avons quand
même insisté. Voir ici l’article de 2014.
Remontée, déséquipement et pause
casse-croûte, mine de rien il est déjà midi 30.
Après une bonne collation
accompagnée de délicieuses truffes au chocolat (merci Colette) et d'un bon café
(merci Joël), nous redescendons légèrement direction le Chador.
Au passage nous regardons le
Sourisdans (!), il a été exploré il y a plus de 4 ans maintenant.
Le Chador, c'est une petite
entrée entre les racines d'un gros hêtre, avec un courant d'air soufflant,
chaud, bien marqué.
Ayant apporté le matériel de
désobstruction, c'est rapidement que l'entrée devient à taille humaine.
Serge descend en premier. Le
départ que nous voyons tout droit est bouché et la suite est vers le bas.
Il faut encore pas mal d'efforts
pour gagner un petit mètre et se rendre à l'évidence, la suite est trop étroite
et nécessiterait de très gros travaux.
Vue sur un mètre de plus, avec
blocs, terre et vent diffus. Rien de bien engageant.
Il est près de 16 heures, nous
entamons la descente par le sentier du milieu.
Le film de Jean Claude à ce lien.
Alain M
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