Du coté du Jaout
Le 2 juin dernier, l'équipe avait réalisé
un repli stratégique vers les lapiaz de St Pé, météo catastrophique oblige.
Depuis maintenant 2 jours, le
soleil est revenu et l'objectif du 2 juin semble tout indiqué.
C’est à 5, Sandrine, Patrick,
Jean Claude, Joël et Alain M, que nous nous retrouvons au Port de Castet pour
une jolie balade et surtout pour essayer de trouver cette cavité indiquée par R
Horgassan, il y a quelques temps, à notre ami Alain Dole.
Il fait beau et déjà un peu
chaud.
La route n'étant pas autorisée
aux véhicules, nous avons 2,5 km de pistes avant d'attaquer les choses
sérieuses.
Enfin, nous arrivons aux
cabanes d'Escalac et commençons à contempler la grandeur de la zone. Nous
filons plein sud est, guidé par le GPS.
Au passage dans les pelouses,
nous avons la chance de pouvoir observer 25 vautours qui sont là à se chauffer
avant de partir eux aussi en prospection. Spectacle magnifique, ce sont
vraiment de gros oiseaux.
Nous continuons la montée,
dérangeons un groupe d'isards et même un renard.
Un premier trou se présente à
nous, une petite grotte masqué par un névé énorme. Certainement déjà connue,
Patrick en relève quand même la topographie, elle n'est pas encore présente
dans Karsteau.
Nous continuons environ 50
mètres et juste avant d'arriver à la crête, il y a bien une cavité, un très
joli puits. Les coordonnées données étaient très bonnes.
Nous cassons d'abord la croûte
avec une vue magnifique en face de nous, quasiment toutes la partie haute de
massif de St Pé, de l'Isarce à l'Estibette.
Après quelques saucisses (merci
Joël) une bonne bouteille de rouge et un bon café, il faut passer aux choses
sérieuses.
Patrick s'équipe et entame la
descente du puits. Hélas, uniquement une quinzaine de mètres, le fond étant
colmaté par des éboulis et encore de la neige.
La topographie est relevée à la
remontée.
Lors de la montée, Jean Claude
qui est très observateur, avait trouvé un puits dans une pente très accentuée.
Quelques amarrages naturels et
Patrick entame la descente. C'est un peu plus profond mais le puits est plein
de neige et le passage trop étroit. Il sonde quand même une bonne quinzaine de
mètres et il sera nécessaire d'y revenir à l'automne.
Un peu plus bas, nous trouvons
un départ avec du courant d'air.
Un gros bloc est retiré mais il
y aura un bon chantier, ce sera pour une autre fois.
De retour au col, nous serons
pris par le brouillard, le beau temps serait il déjà reparti ?
Alain M
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