Cantabria entre pluie et soleil
Quand il pleut en Cantabria, il pleut, et pas à moitié !
Notre séjour printanier s'est donc partagé entre une première semaine exécrable durant laquelle nous avons du faire le dos rond et une seconde très ensoleillée qui nous a permis d'arpenter les lapiaz. (Participants : Bruno, Christophe, Dom, Guy, Sandrine, Patrick et Gelo de l'AER).
Toutes les résurgences sont en crue, ici le Sordo, habituellement à sec.
Sous terre, l'activité a plutôt été réduite car nos objectifs étaient souvent bien trop humides. L'association pluie sur neige n'est jamais très bonne... Nous avons cependant pu descendre le puits qui nous arrêtait à la torca de la Garma de Ulles. Un nouveau passage étroit nous a stoppé vers - 120 m mais la suite est derrière et un fort courant d'air continue de parcourir le conduit. Non loin de là, le STD 20 a également commencé à nous livrer une suite très ventilée (les premiers explorateurs pensaient entendre un ruisseau alors qu'il s'agissait du ronflement du courant d'air, c'est dire....).
Mais l'essentiel de l'activité s'est transformé en un véritable chantier de BTP dans la doline 1082 (il faudra lui trouver un nom !). Celle-ci, bien placée sur le réseau inconnu de la Gandara est une doline assez classique mais entièrement bouchée par des blocs au-travers desquels filtre un très fort courant d'air froid. Plusieurs tentatives de désobstruction avec de petits moyens avaient permis de descendre d'une paire de mètres le long d'une paroi mais s'étaient arrêtés en raison du risque d'éboulement. Cette-fois-ci, Bruno est arrivé avec du matériel permettant la réalisation d'un étayage sérieux. La contribution d'une entreprise de construction de Socueva nous a également permis de compléter l'arsenal nécessaire pour se glisser en sécurité le long de la paroi sans être écrasés par les blocs. Tout y est passé : étais de maçon, tubes de chauffage, tôles diverses, panneaux indicateurs recyclés, grillage et bombes de polyuréthane. Au final, nous sommes descendus de prés de 5 m. Au fond, les vides entre des blocs plus importants sont de plus en plus fréquents et le courant d'air est toujours là. C'est un pari un peu fou, mais nous sommes joueurs....
Avant...
Après...
Une fois le soleil revenu nous avons pu nous défouler un peu plus sur les lapiaz au-dessus de Carcabon. La découverte de plusieurs cavités dont un joli gouffre trop rapidement bouché à -40 m indique clairement qu'il reste des choses à trouver dans ce secteur déjà bien fouillé par nos amis espagnols. La suite pour bientôt.
Au-dessus de Carcabon
Patrick
Superbe la désob ! Je veux y aller !
RépondreSupprimerUn Bruno ça va, deux Bruno(s), bonjour les dégats !!!!
RépondreSupprimerBonjour,
SupprimerUn Bruno peut en cacher un autre...
Cordialement
Bruno bis.
Et en plus de la société de BTP y a t'il eu aussi l'intervention d'un bureau d'études pour le calcul par éléments finis en vue de définir la section de la structure ?
RépondreSupprimerN'y a t'il pas une plaque pas très catholique qui pourrait intéresser la guardia civil ?
;-))
Belle désob et une fois de plus de l'énergie et de l'abnégation pour découvrir "LE PASSAGE "
Bravo et que de la réussite !
Effectivement trop belle votre désob... ça donne plus qu'envie !!
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