Du coté du Grandquet
Ce dimanche les pluies et les
orages ont cessé et c'est un temps de "traîne" qui nous accueille au
col de Spandelles, le plafond est bas mais nous ne sommes pas dans le
brouillard et comme la météo s'améliore, nous partons optimistes.
L'objectif est une petite
cavité repérées récemment par Alain D, lors d'une cabano-prospection et qui a
la particularité d'aspirer. C'est bien suffisant pour émoustiller notre
curiosité et justifier notre venue.
La marche d'approche se fait
dans l'herbe mouillée de la veille et les fougères commencent à s'égoutter sur
notre passage.
Nous faisons partir de très
nombreux vautour, l'un deux se reposant même sur le rocher du même nom en étendant
ses ailes pour se les faire chauffer. La nature est belle.
Après quelques recherches nous
atteignons l'objectif.
Tout petit départ, le travail
va être important mais étant venu pour, nous nous mettons rapidement à la tâche.
Terre et racines forment la
première couche à retirer, suivi rapidement par des dalles peu épaisses mais
longues comme de mauvaises canines qu'il faudrait arracher de la bouche de la
terre.
Le travail bat son plein, on
avance bien, seul arrêt toléré la pause casse-croûte mais il est presque 13
heures.
Reprise des hostilités, les
cailloux s'amassent à l'entrée et commencent à former un tas impressionnant.
Il faut dire que nos ardeurs
sont encouragées par un vent aspiré qui nous refroidi la nuque pour vous
indiquer sa force. Très bon signe.
Enfin nous dégageons un passage
et entrevoyons une suite du côté droit mais seul les pieds du plus fin peuvent
passer.
Re-séance de démontage du
puzzle, un véritable mikado et nous pouvons apercevoir un petit départ, hélas
trop étroit pour l'instant.
Il nous faudra revenir avec un
seau pour retirer toute la terre qui est tombée au sol lors des travaux et
masque un peu la suite.
Il est dix-sept heures, bien
temps pour la débauche et d'ailleurs demain il faut aller travailler.
Alain M
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