Du coté du Grandquet

Dimanche 2 juillet, Bubu, Alain D et Alain M.

Ce dimanche les pluies et les orages ont cessé et c'est un temps de "traîne" qui nous accueille au col de Spandelles, le plafond est bas mais nous ne sommes pas dans le brouillard et comme la météo s'améliore, nous partons optimistes.
L'objectif est une petite cavité repérées récemment par Alain D, lors d'une cabano-prospection et qui a la particularité d'aspirer. C'est bien suffisant pour émoustiller notre curiosité et justifier notre venue.
La marche d'approche se fait dans l'herbe mouillée de la veille et les fougères commencent à s'égoutter sur notre passage.
Nous faisons partir de très nombreux vautour, l'un deux se reposant même sur le rocher du même nom en étendant ses ailes pour se les faire chauffer. La nature est belle.

Après quelques recherches nous atteignons l'objectif.
Tout petit départ, le travail va être important mais étant venu pour, nous nous mettons rapidement à la tâche.
Terre et racines forment la première couche à retirer, suivi rapidement par des dalles peu épaisses mais longues comme de mauvaises canines qu'il faudrait arracher de la bouche de la terre.
Le travail bat son plein, on avance bien, seul arrêt toléré la pause casse-croûte mais il est presque 13 heures.
Reprise des hostilités, les cailloux s'amassent à l'entrée et commencent à former un tas impressionnant.

Il faut dire que nos ardeurs sont encouragées par un vent aspiré qui nous refroidi la nuque pour vous indiquer sa force. Très bon signe.
Enfin nous dégageons un passage et entrevoyons une suite du côté droit mais seul les pieds du plus fin peuvent passer.
Re-séance de démontage du puzzle, un véritable mikado et nous pouvons apercevoir un petit départ, hélas trop étroit pour l'instant.
Il nous faudra revenir avec un seau pour retirer toute la terre qui est tombée au sol lors des travaux et masque un peu la suite.
Il est dix-sept heures, bien temps pour la débauche et d'ailleurs demain il faut aller travailler.


Alain M

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