Du côté d’Espiaube
Ce lundi 26 juin
2017, point de candidats aux classiques sur le google groupe gshp, je
prends seul le chemin de la ferme d’Espiaube. Objectif N°1 :
la petite traversée Espiaube-Bujoluc.
Pendant le WE, le
Mas m’a fait passer une meilleure qualité de topo que celle de
karsteau et j’apprends le matin même par Jo que la cavité a été
équipée brochée par les pros l’an dernier.
Je trouve
l’entrée du puits facilement sur le bord de la grande
doline, ainsi que les restes d’un abri d’explo.
Effectivement il y a un relais broché. J’équipe en me disant que
je viendrai rechercher ma corde après la traversée, la sortie étant
toute proche de l’entrée.
Descente du P50
sans problème. 15m après l’entrée, un fractio est équipé
broché avec en plus une main courante sur la vire pour permettre à
3 ou 4 spéléos de se mettre en attente.
A 15m du bas du
puits on découvre tardivement la lucarne qui permet d’accéder au
réseau Bujoluc. Là encore une MC facilite la sortie du puits et
l’entrée dans la grotte.
Quelques mètres
encore et on trouve une MC brochée sans corde fixe, menant à une
tête de puits P5 (non indiqué sur la topo). Je tirerai ma corde de
mon kit pour passer la MC puis m’aider à la désescalade par la
droite, sans passer par la case petit puits. Dans ce cas une C30
n’est pas superflue.
La suite de la
progression est aisée. Les volumes sont intéressants et il y a pas
mal de concrétions au plafond des salles, y compris de nombreux
excentriques.
Dans la Salle
ronde, le « trait de scie » d’un géant est venu couper
un pont de roche-mère de manière étonnante. On se glisse dessous
pour poursuivre la visite.
J’arrive enfin
dans la salle du bas de la trémie. Celle-ci est sur la droite.
Impossible de la rater, elle est désormais équipée de barreaux
d’acier en fixe pour faciliter son ascension.
J’ai du temps,
je ne vais pas ressortir de suite. J’entreprends la découverte du
reste de la salle. Je trouve rapidement un petit puits équipé en
fixe (plaquettes + corde) que je descends dans une fracture étroite
jusqu’au fond. A mi-chemin de la remontée je me déséquipe de mon
baudrier et me faufile le casque à la main entre les stalactites et
colonnes toutes blanches pour aller le plus loin possible dans la
faille. Mais quelques mètres plus loin et plus bas ça bute sur des
étroitures impénétrables.
Au retour dans la
salle, je passe la trémie sans encombre, non sans voir au passage le
gros bloc suspendu instable. Une ou 2 photos dans les parties
désobstruées avec une larme nostalgique pour ceux qui ont creusé
ici pendant des heures, seulement alimentés en surface de saucisses
et vin rouge…
La sortie est
proche. C’est une petite pluie fine qui m’accueille en passant le
porche d’entrée du Bujoluc.
Je ne vais pas en
rester là, il y a quelques autres petits trous à découvrir dans le
coin.
Puis le Gouffre
des chèvres (ESP18) où je descends jusqu’au fond le 1er
puits puis le 2nd par l’étroiture. J’y découvre un
beau rat musqué dans le fond mais bel et bien mort et qui empeste.
Etant seul, je ne franchirai pas le soupirail du bas du 1er
puits ; je reviendrai !
Je vais jeter
enfin un coup d’œil au Puts de la doline (ESP15), tout à côté
du sentier vers le Pic de Taulemale et d’un ancien poste de chasse,
mais la faim aura raison de mon envie d’y descendre…
Je finis mes
allers et retours dans le bois en repassant au Puts d’Espiaube
chercher ma corde.
C’est aux
granges en ruines après Espiaube que j’irai casser la croûte, non
sans aller tâter le courant d’air du Souffleur du Sihoulot
(ESP09). Il est malheureusement toujours bouché par d’immondes
pneus de camions. Pourtant aujourd’hui ça souffle dur à l’entrée…
Dommage…
A bientôt pour
de nouvelles classiques aventures !
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