CB 109 .....et fin.

Samedi 9 février :
Décidément, cet hiver il faut vraiment jongler avec la météo. Ce matin le temps est couvert mais nous sommes quatre à en profiter pour retourner au CB 109 (Jean-Luc, Alain D., Sandrine et Patrick). La limite pluie/neige est un peu descendue, mais le bas du sentier reste un véritable bourbier. 
Le trou souffle toujours et il semble moins humide que la fois précédente. Nous dévalons les premiers puits et nous nous retrouvons rapidement à notre terminus de -80 m. Cette-fois-ci, nous avons pris une corde de 100 m que nous raboutons à celle déjà en place, histoire de ne rien gâcher...

Le P.60 juste avant le dernier jet de 30 m.

Le dernier tronçon de 30 m
 

  Le fond du P.60

L'équipement du puits n'est pas très évident car les parois sont couvertes de grandes coulées stalagmitiques à la consistance très inégale. Une sangle et quelques bouts de dyneema font l'affaire. La descente est un peu plus longue que prévu. Nous estimions la hauteur à 30 m, la topo nous révèlera qu'elle en fait 47. 
Au bas, les coulées stalagmitiques n'ont pas laissé beaucoup d'espace pour la suite. Celle-ci se résume à un petit trou de 20 cm de diamètre et profond de...1 m maxi. En plus, il n'y a pas vraiment d'air. 

 La suite est là, aux pieds de Sandrine...

Pendant ce temps, Alain cherche la petite bête...

 
 Le fond à -125 m

Voilà encore un trou de terminé, et ce ne sera pas le dernier. En l’occurrence, la profondeur de celui-ci est de 125 m, ce qui n'est pas si mal. Nous cassons la croûte et remontons en bouclant la topo et en déséquipant les puits. Dans celui de 60, nous regardons les différents départs, mais soit ils sont bouchés, soit ils redonnent dans le bas du puits.
Dehors, Bruno nous a rejoints et nous aide à redescendre le matériel. Il neige et nos traces de montée sont presque effacées.  Il ne nous reste plus qu'à aller nous mettre au chaud.

C.R. : Patrick

Commentaires

  1. On a rêvé pendant quelques jours, d'une cavité qui se dirigeait vers le nord-est et à -350 rencontrait une rivière...
    C'était un beau rêve et vu la taille du méandre, c'était du domaine du possible.
    On verra à la prochaine découverte.
    Encore bravo.

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  2. Et vivement que la météo devienne plus clémente qu'on puisse enfin anticiper ! Cette zone est très sympa, dans le "bon" calcaire Aptien et il y a forcément quelque chose qui coule 300 mètres plus bas !

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