Petite virée en Ecosse
Petite virée en Écosse… euh non,
oups, dans les Causses !
22 et 23 décembre 2012
Et pourquoi pas quelques bleus sur les jambes avant d’enfiler les tenues de Noël ?! Pas d’hésitation pour Thomas, Jonathan, Bastien, Fanny et… moi !
Et pourquoi pas quelques bleus sur les jambes avant d’enfiler les tenues de Noël ?! Pas d’hésitation pour Thomas, Jonathan, Bastien, Fanny et… moi !
Nous avons donc découvert les
Causses samedi et dimanche dernier lors du dernier rassemblement CoJ.
Après 4 heures et quelques de
route en partant de Tarbes (et un passage chez Ikea pour éviter les bouchons toulousains !!),
nous arrivons à Saint Rome de Dolan, charmant village déserté en ces temps de
fêtes. La lumière au gîte est pourtant là ; Jonathan est arrivé en
premier, chargé des courses ; le repas est presque prêt ! L’accueil
est sympathique, entre jeunes, on se connait, se reconnait...
Au programme ce week-end, de très
belles cavités à découvrir - il y en avait pour tous les goûts -, une bonne
ambiance, des repas gargantuesques (rien que de penser à la tartiflette, mes
babines salivent encore, même si les repas de fête sont passés par là
entre-temps), un hébergement grand luxe avec chambres individuelles, doubles,
triples, toutes équipées de douches avec eau chaude.
Rien à dire, les organisateurs
ont assuré !
Les gorges du Tarn révèlent bien
des surprises !
La grotte des Corgnes nous amène
à -205m (record personnel battu !) ; succession de puits, petite
galerie (si on en croit un des cadres ; à vrai dire méandre né d’une
désobstruction prévue uniquement pour les contorsionnistes) débouchant sur un
nouveau puits de 20m, ma-gni-fi-que (la contorsion en vaut la peine !!!).
1, 2, 3… jusqu’à 13 personnes se succèdent ce samedi au fond du trou mais aucune
ne tente l’aventure de poursuivre vers un nouveau méandre puisque l’information
qui circule est qu’il est boueux et ne mène vers rien… Il faut donc remonter
(la galanterie masculine est une fabuleuse invention qui me permet de
bénéficier d’un pantin – ayant oublié le mien…) ! L’un des derniers puits
oblige à être suspendu… avec le vide en dessous ; la corde fait preuve
d’élasticité puisqu’il y a un peu plus de 40m de remontée. L’adrénaline est au
rendez-vous (un peu trop d’ailleurs à mon goût) ! Dominique Dorez,
encadrant du groupe, insiste : « il faut jouer avec la corde,
remonter quand elle remonte, souffler quand elle descend… ». Je ne dois
pas être très joueuse alors… Mais j’y arrive !
Je repense aux premières sorties,
au crawl désormais dompté qui s’ouvre à tous les coups et en déduis (mais
seulement en écrivant le compte-rendu, sur le coup, je faisais moins ma maline)
qu’il me manque juste un peu de pratique…
Nous rentrons nous restaurer,
retrouver ceux ayant opté pour d’autres trous, de la belle ballade historique de
Martel à Bramabiau au Banicou, trou interminable de – 350 m…
Au programme le lendemain :
spéléo ? Non, non : chasse au trésor !! Le but du jeu est de
descendre (jusque là tout va bien)… et de trouver la corde mise en place par
Thomas quelques jours plus tôt. Nous crapahutons, rampons (et les genouillères
où sont-elles ?? Dans la voiture ?? Dommage !), nageons (bon,
d’accord, pas vraiment, l’eau n’arrive qu’aux mollets mais bon, c’est froid quand
même !) et profitons de ce beau trou très diversifié. Les explications
données par Thomas pour trouver la corde sont les suivantes : « un
petit boyau débouchant sur le puits » ; nous cherchons dans tous les
sens ; c’est un vrai labyrinthe ! Nous passons à maintes reprises
devant un puits à désescalader, sans soupçonner que la suite pouvait être après.
A force de tourner, nous y allons finalement voir et découvrons des salles
gigantesques. Salles gigantesques ? Ce n’est donc pas là… Mais c’est
tellement beau que nous tentons l’aventure… et là surprise, la corde du fameux
puits !!!
Seule Vanessa, la cadre du
groupe, descendra afin de déséquiper. Le reste du groupe savoure cette
trouvaille d’en haut, avant de faire demi-tour pour rentrer.
De retour au gite, les départs se
succèdent car plusieurs heures de route sont à prévoir pour la plupart :
charentais, niçois, hauts (et bas) Pyrénéens ! Nous repartons donc après
une bonne douche, fatigués mais heureux ! Vivement Pâques pour un prochain
rassemblement !
Anaïs
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