La Coume des Arats
Samedi 5 janvier, Jean Claude, Joël, Bruce, Bubu,
Alain D et Alain M.
Notre ami Jean Claude ayant été trainer ses bottes
du coté de la Coume des Arats et ayant repéré deux petits départs, la balade
est toute fixée.
A 9 heures nous nous retrouvons à 6 à l'aire de
retournement d'Espiaube, prêt pour une nouvelle sortie.
Il fait beau et chacun est en forme, remis des pantagruéliques
repas de fin d'année. Il faut éliminer...
Nous tournerons bien avant et nous retrouvons dans
une pente à plus de 30°. Heureusement le sol est sec et la montée pas très
longue. Et enfin nous arrivons au premier trou, le "Bas Arats".
Il est situé dans la pente et il faut creuser
dans la terre. C'est chose faite et rapidement l'entrée, minuscule au départ,
devient conséquente et laisse le passage aux spéléos. C'est un petits puits
avec un palier 3 mètres plus bas qui donne sur un rétrécissement. Le passage
racle mais est franchi et débouche sur un petit palier, plein de choux
fleur. Au dessous on gagne encore un bon mètre mais ensuite c'est trop étroit
et bouché par terre et cailloux. Inutile d'insister. La cavité est habitée par
deux chauves souris et de très nombreuses araignées, noires ou marron. La
profondeur atteinte est d'une dizaine de mètres. Nous remontons.
Direction la deuxième cavité, le
"Coumarats".
La aussi, très petite entrée mais qui donne sur
un petits puits. Les travaux reprennent de plus belle, il faut se réchauffer
car nous sommes en versant nord, à l'ombre, et le soleil est de l'autre coté.
Des blocs monstrueux sont bougés et l'entrée
laisse enfin un passage digne de ce nom. Alain D s'y engage, se reprend à deux
fois mais pénètre la cavité et se retrouve 2 mètres plus bas dans une petite
galerie déclive. Encore 2 ou 3 mètres et là aussi c'est terminé. Pas de suite
possible. Il remonte.
C'est l'heure du casse croute, au tour d'un bon
feu. On est bien.
Nous continuons la montée, objectif le poste à
Francis et 3 cavités repérées mais non descendues. Nous montons jusqu'à un
petit col en prospectant. Au sommet, le soleil, le ciel bleu, que c'est beau.
Des chasseurs sont en battue et passent près de
nous. Nous continuons, guidés par les GPS et le flair de Jean Claude. Nous
atteignons le premier départ. Rien de bien intéressant, terminé. Idem pour le
second. Nous cherchons le troisième qui joue à cache-cache et bingo, nous trouvons
une autre cavité. Elle est baptisée le Kiwi. Nous commençons à agrandir
l'entrée et après une heure d'effort elle devient praticable. C'est un petit
puits de 7 à 8 mètres mais là aussi, pas de suite possible. Terminée. Encore
un.
Pendant que l'on agrandissait le trou, JC a
retrouvé le n°3 du Francis mais ce n'est pas la peine de l'agrandir, pas de
courant d'air et pas de descente prometteuse.
Il est déjà 16 heures, il faut songer à
rentrer.
Au passage près d'une "Foye", Alain D
trouve un nouveau départ. On s’arrête, et rebelote, nouvelle désob.
Manifestement cette entrée a été bouchée par les charbonniers. Cela s'agrandi
vite et un coup de casque permet de voir 1 mètre plus bas mais le puits est
bouché par les pierres. Ce n'est pas la peine d'aller plus loin.
Nous continuons la descente.
Arrivés près du Gouffre d'Espiaube, nous avons la visite de Patou, le chien à René. Il a du nous entendre depuis la ferme et nous à rejoins. Cela va faire un an qu'il ne nous a pas vus mais il nous reconnait et nous fait la fête. Il nous accompagnera jusqu'aux véhicules puis sur la route jusqu'à la ferme Arboucau.
Arrivés près du Gouffre d'Espiaube, nous avons la visite de Patou, le chien à René. Il a du nous entendre depuis la ferme et nous à rejoins. Cela va faire un an qu'il ne nous a pas vus mais il nous reconnait et nous fait la fête. Il nous accompagnera jusqu'aux véhicules puis sur la route jusqu'à la ferme Arboucau.
A bientôt Patou
Alain M
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