Ehujarre, un petit parfum de Cayenne...
Samedi 24 et dimanche 25 mars 2012
Nous ne sommes que deux pour cette nouvelle offensive à Ehujarre (Sandrine et Patrick). Il fait grand beau et la douceur printanière nous fait un peu oublier que nous allons à la mine. Nous entrons dans le trou vers 10 h. Il souffle raisonnablement, mais le courant d'air va peu à peu monter en puissance. Nous commençons par évacuer les gravats de la séance précédente. Le bidon servant de chariot glisse pas trop mal et les graviers trouvent leur place sans trop gêner la progression. Sur le front de taille, ce n'est pas la même car la voûte s'abaisse et les assauts musclés au plafond ont des effets quasi nuls. En plus, le pipi qui circule dans le fond du méandre forme de belles flaques dans lesquelles il faut s'allonger pour perforer. Un vrai régal.... Nous arrêtons la punitions vers 18 h 00. Soirée tranquille à Arokoreix, merci Madeleine...
Sandrine sort de la salle de la Rotonde (75 cm de diamètre) et s'engage dans le canyon terminal...
Le lendemain, réveil à l'aube. Nous avons un peu mal partout et le programme s'annonce toujours aussi réjouissant. La voûte est encore plus basse et le courant d'air nous projette la poussière du perfo en plein dans la figure. Pourtant, un peu plus loin il y a un élargissement. On y croit, on insiste, mais ce sont les batteries qui déclarent forfait. Il faudra encore revenir... C'est un peu Cayenne, mais ici personne ne songe une seconde à s'évader.
Dans le canyon terminal...
P.S : avant de sortir nous faisons la topographie du conduit pour mesurer l'ampleur du labeur. Le développement totalise désormais 35 m pour 17 m de profondeur. Depuis le 22 janvier 2011, nous avons progressé de 13 m... La première c'est pas donné...
Compte rendu : Patrick
Bravo! Surtout continuez!
RépondreSupprimerEt si ce genre de travail vous plait, nous avons une désob pareille à -600 (l'Aspirateur) dans Anialarra. Invitation cordiale...
Salle de la rotonde, canyon terminal, on ne sait plus quoi inventer pour attirer du monde dans cette désob.... faudrait peut être communiquer sur le bruit de la rivière qui tombe en cascade dans l'énorme vide qu'on pressent.......
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