Ehujarre, ça baigne...

Jeudi 29 mars 2012
La météo est toujours aussi printanière, et il ferait bon aller prospecter en montagne mais c'est finalement la "mine" qui nous attire... Nous ne sommes toujours que deux (Sandrine et Patrick), mais à priori, cela doit suffire. Dans la gorge d'Ehujarre, le niveau d'eau a bien baissé. Côté courant d'air, il est toujours soufflant. Tant mieux. Nous disposons d'une batterie supplémentaire donc nous avons de la marge. Par contre, le plafond est toujours aussi bas, et il faut se résoudre à forer en étant allongé dans le ruisselet. Heureusement celui-ci ne coule presque plus. La première offensive nous permet de progresser d'environ 60 cm, mais la voûte résiste toujours. La seconde sera la bonne.


Le méandre vu de l'autre côté, dans la "Grande diaclase"

La "Cascade" qui résonnait derrière l'étroiture : que du grand !

Le passage est désormais ouvert et nous débouchons sans une diaclase où il est possible de se tenir debout. Un petit peu plus loin, nous rejoignons un ruisseau plus important qui coule sur le schiste.


Nous retrouvons un petit ruisseau qui coule sur les schistes

La suite est une diaclase étroite qui s'abaisse peu à peu. Après le débouché d'un petit affluent rive droite (impénétrable), il faut ramper au raz de l'eau. Des traces de crues indiquent qu'il ne faut pas trop traîner dans le secteur en hautes eaux.


Passage bas, une dizaine de mètres avant le terminus

Cinq mètres plus loin, il faut carrément se coucher dans l'eau pour rejoindre une étroiture que nous n'avons pas pu franchir. La suite reste à l'identique. Il va donc falloir ressortir le perfo et tout le tintouin. Ce sera pour une autre fois et en attendant nous dressons la topo, élargissons quelques passages et ressortons pour profiter un peu du soleil. Avec un développement de 60 m (-21 m), le souffleur d'Ehujarre n'est encore prêt d'entrer dans le top 50 des cavités de la Pierre.

Le bassin juste avant l'étroiture terminale.

Patrick et Sandrine

Commentaires

  1. Je pense que l'on n'a pas dit notre dernier mot. Et si l'on voit le schiste, tout est permis!!!
    Bravo

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire