Et très loin, du côté du Couhy.....
CR du lundi 15 Aout par le Dol's
JC a ameuté les troupes par une alléchante publicité concernant un gouffre à explorer de 30 m de profondeur...Il n'en fallait pas plus pour attirer les leveurs de pierres et autres afficionados de la burinade déflagrante...C'est ainsi que Bubu (Bruno Nurisso), Jean Luc Lacrampe et Alain Dole emboitaient le pas alerte de JC ; mais plus au ralenti que d'habitude car nous ne monterons pas sans l'artillerie lourde du parfait désobstructeur. Masse, pointerolles, pied de biche perforateur et accu + éclateurs de roche. Et comme le trou allait barer... De la corde et des agrès. Sans compter les victuailles car cette dépense de calories va nous ouvrir l'appétit ! Donc nous sommes bien lestés.Nous passons par le sentier du Carrès pour rejiondre le chemin Béarnais qui passe devant l'Escachilat. Nous n'irons pas dans cette direction car il faut monter à l'Est vers le Larrau et même au-dessus... C'est long et éprouvant, nous atteignons les gouffre Larrau / Couhy après une heure de marche... Mais nous avons mangé notre pain blanc, car après le chemin "débonnaire" maintenant, place au domaine de la "rampaillonade" aigüe. Et comme avec Jean Claude à la montée il suit des chemins que lui seul connait, je n'ose vous dire dans la descente il prend des orientations qu'il ignore mais il finit toujours par trouver un repère, un bout de sentier perdu et ignoré des St Péens pour nous ramener à bon port. Mais dans l'instant présent nous peinons, courbés sous des charges trop lourdes pour "nos jeunes" articulations... Bref on en chie, je suis en nage et brûle pas mal de calories, ma surcharge pondérale n'a qu'à bien se tenir. Bubu est dans le même état que moi... Encore quelques mètres de montée et vers l'entrée tant espérée. Nous l'atteignons à 920 m d'altitude. Déjà une désob impréssionnante a dégagé une tête de puits seulement accessibli aux poissons plats. Et comme nous sommes tous plutot du genre mérou (pête bien sur)... On va s'agrandir le passage car à nos âges le confort prime...Tandis que la perfo ronronne les éclateurs de roche fument la roche en place. Nous progressons sur 2 m de profondeur, mais il reste encore un bombement pour atteindre le sommet d'un puits étroit sur 5 m. En dessous les cailloux se coincent, mais certains roulent bien sur 30m.C'est excitant, mais il faudra revenir nos accus sont tous déchargés et le travail au burin dans la roche en place n'est plus efficace.La descente comme prévue est tout droit dans la pente... Mais notre JC retrouve le squelette du santier Béarnais qui se perd un peu plus au Sud. Nous revenons sous le Larrau / Couhy. JC nous propose le tour du propriétaire pour nous montrer le trou du Cadran qu'il a retrouvé. Nous descendons dans les buis, comme ils sont atteint par un champignon qui leur fait perdre toutes leurs feuilles, nous progressons dans une forêt d’arêtes de poissons surréalistes recouverts par un voile de verdure. JC retouve dans ce dédale le souffleur exploré par le GRAS de Lourdes en 96 et qui exale une haleine bien fraiche... Un - 72 à revoir, qui sait un autre accès au Larrau ? Il a aussi trouvé un autre petit trou souffleur à désober qu'il nomme le trou du Cabri,; c'est très certainement le trou du Briquet que le GRAS avait trouvé mais non ouvert.Et comme il ne sera pas dit que nous n'aurons pas trimballé le matos pour rien, à quelques mètres du chemin de la sapinière, JC a trouvé un petit puits. Bien entendu, à l'accoutumée, il ne débute pas sans une petite désob, même si elle est facile (que de la terre).Avec JC nous descendons un P12 qui débouche sur une diaclase. Un passage dans la boue sera ouvert à grand renfort de piochon livrant 5 m de plus...Dans le prolongement du puits un soutirage se poursuit mais il faut être mince et adepte de la contorsion. Comme il n'y a pas de courant d'air et que la glaise colle de partout, nous remontons considérant la cavité explorée. Un rapide croquis avec les azimuts sera relevé pour la postérité de son existence, mais ce ne sera jamais une classique !Le retour se fait sans encombres, au passage quelques giroles et trompettes de la mort amélioreront l'ordinaire du repas du soir...Une belle journée, certes sous le brouillard malgré le beau temps annoncé par météo France, mais à St Pé il y a un micro-climat et plus d'un milliers de trous !
JC a ameuté les troupes par une alléchante publicité concernant un gouffre à explorer de 30 m de profondeur...Il n'en fallait pas plus pour attirer les leveurs de pierres et autres afficionados de la burinade déflagrante...C'est ainsi que Bubu (Bruno Nurisso), Jean Luc Lacrampe et Alain Dole emboitaient le pas alerte de JC ; mais plus au ralenti que d'habitude car nous ne monterons pas sans l'artillerie lourde du parfait désobstructeur. Masse, pointerolles, pied de biche perforateur et accu + éclateurs de roche. Et comme le trou allait barer... De la corde et des agrès. Sans compter les victuailles car cette dépense de calories va nous ouvrir l'appétit ! Donc nous sommes bien lestés.Nous passons par le sentier du Carrès pour rejiondre le chemin Béarnais qui passe devant l'Escachilat. Nous n'irons pas dans cette direction car il faut monter à l'Est vers le Larrau et même au-dessus... C'est long et éprouvant, nous atteignons les gouffre Larrau / Couhy après une heure de marche... Mais nous avons mangé notre pain blanc, car après le chemin "débonnaire" maintenant, place au domaine de la "rampaillonade" aigüe. Et comme avec Jean Claude à la montée il suit des chemins que lui seul connait, je n'ose vous dire dans la descente il prend des orientations qu'il ignore mais il finit toujours par trouver un repère, un bout de sentier perdu et ignoré des St Péens pour nous ramener à bon port. Mais dans l'instant présent nous peinons, courbés sous des charges trop lourdes pour "nos jeunes" articulations... Bref on en chie, je suis en nage et brûle pas mal de calories, ma surcharge pondérale n'a qu'à bien se tenir. Bubu est dans le même état que moi... Encore quelques mètres de montée et vers l'entrée tant espérée. Nous l'atteignons à 920 m d'altitude. Déjà une désob impréssionnante a dégagé une tête de puits seulement accessibli aux poissons plats. Et comme nous sommes tous plutot du genre mérou (pête bien sur)... On va s'agrandir le passage car à nos âges le confort prime...Tandis que la perfo ronronne les éclateurs de roche fument la roche en place. Nous progressons sur 2 m de profondeur, mais il reste encore un bombement pour atteindre le sommet d'un puits étroit sur 5 m. En dessous les cailloux se coincent, mais certains roulent bien sur 30m.C'est excitant, mais il faudra revenir nos accus sont tous déchargés et le travail au burin dans la roche en place n'est plus efficace.La descente comme prévue est tout droit dans la pente... Mais notre JC retrouve le squelette du santier Béarnais qui se perd un peu plus au Sud. Nous revenons sous le Larrau / Couhy. JC nous propose le tour du propriétaire pour nous montrer le trou du Cadran qu'il a retrouvé. Nous descendons dans les buis, comme ils sont atteint par un champignon qui leur fait perdre toutes leurs feuilles, nous progressons dans une forêt d’arêtes de poissons surréalistes recouverts par un voile de verdure. JC retouve dans ce dédale le souffleur exploré par le GRAS de Lourdes en 96 et qui exale une haleine bien fraiche... Un - 72 à revoir, qui sait un autre accès au Larrau ? Il a aussi trouvé un autre petit trou souffleur à désober qu'il nomme le trou du Cabri,; c'est très certainement le trou du Briquet que le GRAS avait trouvé mais non ouvert.Et comme il ne sera pas dit que nous n'aurons pas trimballé le matos pour rien, à quelques mètres du chemin de la sapinière, JC a trouvé un petit puits. Bien entendu, à l'accoutumée, il ne débute pas sans une petite désob, même si elle est facile (que de la terre).Avec JC nous descendons un P12 qui débouche sur une diaclase. Un passage dans la boue sera ouvert à grand renfort de piochon livrant 5 m de plus...Dans le prolongement du puits un soutirage se poursuit mais il faut être mince et adepte de la contorsion. Comme il n'y a pas de courant d'air et que la glaise colle de partout, nous remontons considérant la cavité explorée. Un rapide croquis avec les azimuts sera relevé pour la postérité de son existence, mais ce ne sera jamais une classique !Le retour se fait sans encombres, au passage quelques giroles et trompettes de la mort amélioreront l'ordinaire du repas du soir...Une belle journée, certes sous le brouillard malgré le beau temps annoncé par météo France, mais à St Pé il y a un micro-climat et plus d'un milliers de trous !
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