On descend pour l'ascension
Trois trous crescendo ! CR par A naïs.
Nous voici partis en ce jour férié, Serge (qui pourtant travaille en fin d’après-midi), Jean-Luc, Jean-Claude, Bubu et moi au-dessus de St Pé.
Jean-Claude a prospecté pour nous, nous avons donc pleins de trous à explorer ! Peut-être des premières à la clef surtout que, comme dit Bubu, cette fois je suis la plus jeune (la semaine passée c’était lui, clame-t-il tout sourire), donc je suis « la mascotte » et à moi l’honneur !!!
Nous nous retrouvons et commençons par exhiber notre matériel neuf : Jean-Claude a investi dans un casque, un sac, une nouvelle combi d’un violet vif que Bubu se fera un plaisir de piétiner (eh oui, il semble que ce soit la tradition) !! Quant à moi, je suis toute fière de sortir pour la première fois MON casque mais petit détail j’ai oublié les piles… Heureusement Bubu le sauveur est là !
Nous voici donc en route sur le sentier, nous passons entre les gouttes de pluie puis en pleine forêt. Premier trou, le trou de la grange d’Aoure, ne donnera rien. Je descends puis Serge me rejoint mais cela ne mène nulle part. Jean-Claude vient aussi, nous examinons les longueurs en vue de la topo, puis nous poursuivons.
Il n’est pas encore 11h. Bubu parle déjà de manger ! C’est décidé nous casserons la croute dès notre arrivée au deuxième trou. C’est un peu plus haut, précise Jean-Claude, avec seulement 150m de dénivelé… On est sur le chemin des grands pins ; les arbets d’Aoure. Nous marchons, marchons, marchons.... Certains avec des sacs d’une tonne sur le dos. Dis donc, ils sont drôlement longs les mètres à Saint-Pé !!! Tout le monde est de cet avis ; nous arrivons à cette conclusion : les GPS ne sont pas fiables quant à l’altitude !
Puis, Jean-Claude cherche un bouleau qui lui sert de repère. Nous en apercevons pleins et essayons de le convaincre que nous sommes arrivés et que nous pouvons enfin manger. Mais il reste imperturbable, son sens de l’orientation ne lui fait pas défaut et la balise apparaît. Certains retrouvent tant d’énergie qu’ils se préparent déjà à l’explo : Jean-Luc commence à fouiner tandis que Serge s’équipe !!
Mais nos estomacs et les deux bouteilles de vin rouge l’emportent, nous déjeunons ! La bâche de Jean-Claude est la bienvenue afin de s’assoir au sec (bon, je l’ai mise du mauvais côté alors c’était un peu mouillé mais il ne faut pas le dire…). Les muffins au chocolat de son épouse disparaissent en un clin d’œil !
Finalement, nous aurons fait une ascension nous aussi ! Et plusieurs descentes ! Nous devinons une mer de nuage au loin, malgré la pluie, le paysage est magnifique ! Que pouvions-nous faire de mieux en ce jour férié pluvieux : rien !
Allez hop ! Deuxième trou : le trou de Mesnière.
Tout commence par une photo à ne pas rater (aucun d’entre nous n’ayant pris d’appareil, tout est dans la tête) : un caillou, enfin un rocher, que dis-je une montagne bouge mais obstrue le passage d’entrée. Bubu arrive, l’équipe des mules se reforment l’espace d’un instant (l’ancien GSGM, c’est ça ??? pour ceux qui ne connaissent pas, petit conseil, demander à consulter le règlement intérieur avant de s’inscrire), ça force, ça bouge, la pierre est entourée par une corde et ho ! hisse ! retirée en quelques instants ! Encore une victoire ! Jean-Luc creuse un peu et très rapidement… il fait tomber son burin ! Il est donc hors de question à présent de renoncer, nous devons réussir à passer coute que coute pour le récupérer !
Tout le monde est très concentré autour de Jean-Luc qui place de petites pailles là où il faut ! Boum ! Le résultat est parfait, c’est épatant !!
Serge, que le devoir appelle, nous quitte sans connaître la suite… Mais heureusement, le blog et les comptes-rendus sont là !
Nous enlevons les restes, Jean-Luc use ses bottes pour creuser un peu plus et enlever le trop plein de terre puis nous pouvons enfin passer. Double désolation : après quelques mètres de première (j’adore !), cela ne débouche sur rien. Je cherche le burin, Jean-Luc me rejoint dans le même objectif mais nous remontons bredouilles.
Avis aux intéressés donc, si vous cherchez un burin, il y en a un là, quelque part, enfouit sous de la terre mouillée et des pierres. Nous repartons donc pour le troisième trou situé à quelques trente mètres de là. Nous croisons le chemin des Béarnais, puis il nous faut encore monter et le voilà : le trou du chemin des Béarnais. Original comme nom, n’est-ce pas ??
Ici, le plat pays de Brel n’existe pas, tout est en pente, comme le trou qui débute par une petite ouverture de côté. Nous nous penchons les uns après les autres. Jean-Luc et Bubu sont déjà d’accord pour refaire le coup des petites pailles. Je veux essayer de passer avant. Ils ne sont pas très convaincus. Mais si, j’y arrive ! Je descends et me retrouve entourée d’araignées et de salamandres. J’ai bien fait d’y aller ! Cela semble déboucher sur quelque chose, en bas, sur la droite, mais c’est trop étroit. Je remonte, nous élargissons l’entrée, Jean-Luc descend, élargit le passage puis nous pouvons passer ! Il m’appelle : « emmène ton corps d’athlète ! ». Malgré la boutade un peu moqueuse, je ne me fais pas prier ! Que de première aujourd’hui ! Est-ce que ce troisième trou sera le bon ?? Jean-Claude nous a rejoint. Nous poursuivons notre épopée. De nouveau, une étroiture. Nous regardons, tapons un peu, regardons de nouveau. Il y a quelque chose. Difficile d’en dire plus, la visibilité n’est pas bonne. Cette fois, il nous faudra revenir : il nous reste encore des pailles (ah ! la générosité du Mac Do) mais plus d’accu pour le perfo. Nous laissons la balise, rentrons en visitant les lieux (de nombreux trous sont sur notre chemin grâce aux détours de Jean-Claude qui nous épatent tous par sa connaissance des bois !! Si, si, il est trop fort ! Mieux qu’une boussole à trou).
Affaire à suivre !
Nous voici partis en ce jour férié, Serge (qui pourtant travaille en fin d’après-midi), Jean-Luc, Jean-Claude, Bubu et moi au-dessus de St Pé.
Jean-Claude a prospecté pour nous, nous avons donc pleins de trous à explorer ! Peut-être des premières à la clef surtout que, comme dit Bubu, cette fois je suis la plus jeune (la semaine passée c’était lui, clame-t-il tout sourire), donc je suis « la mascotte » et à moi l’honneur !!!
Nous nous retrouvons et commençons par exhiber notre matériel neuf : Jean-Claude a investi dans un casque, un sac, une nouvelle combi d’un violet vif que Bubu se fera un plaisir de piétiner (eh oui, il semble que ce soit la tradition) !! Quant à moi, je suis toute fière de sortir pour la première fois MON casque mais petit détail j’ai oublié les piles… Heureusement Bubu le sauveur est là !
Nous voici donc en route sur le sentier, nous passons entre les gouttes de pluie puis en pleine forêt. Premier trou, le trou de la grange d’Aoure, ne donnera rien. Je descends puis Serge me rejoint mais cela ne mène nulle part. Jean-Claude vient aussi, nous examinons les longueurs en vue de la topo, puis nous poursuivons.
Il n’est pas encore 11h. Bubu parle déjà de manger ! C’est décidé nous casserons la croute dès notre arrivée au deuxième trou. C’est un peu plus haut, précise Jean-Claude, avec seulement 150m de dénivelé… On est sur le chemin des grands pins ; les arbets d’Aoure. Nous marchons, marchons, marchons.... Certains avec des sacs d’une tonne sur le dos. Dis donc, ils sont drôlement longs les mètres à Saint-Pé !!! Tout le monde est de cet avis ; nous arrivons à cette conclusion : les GPS ne sont pas fiables quant à l’altitude !
Puis, Jean-Claude cherche un bouleau qui lui sert de repère. Nous en apercevons pleins et essayons de le convaincre que nous sommes arrivés et que nous pouvons enfin manger. Mais il reste imperturbable, son sens de l’orientation ne lui fait pas défaut et la balise apparaît. Certains retrouvent tant d’énergie qu’ils se préparent déjà à l’explo : Jean-Luc commence à fouiner tandis que Serge s’équipe !!
Mais nos estomacs et les deux bouteilles de vin rouge l’emportent, nous déjeunons ! La bâche de Jean-Claude est la bienvenue afin de s’assoir au sec (bon, je l’ai mise du mauvais côté alors c’était un peu mouillé mais il ne faut pas le dire…). Les muffins au chocolat de son épouse disparaissent en un clin d’œil !
Finalement, nous aurons fait une ascension nous aussi ! Et plusieurs descentes ! Nous devinons une mer de nuage au loin, malgré la pluie, le paysage est magnifique ! Que pouvions-nous faire de mieux en ce jour férié pluvieux : rien !
Allez hop ! Deuxième trou : le trou de Mesnière.
Tout commence par une photo à ne pas rater (aucun d’entre nous n’ayant pris d’appareil, tout est dans la tête) : un caillou, enfin un rocher, que dis-je une montagne bouge mais obstrue le passage d’entrée. Bubu arrive, l’équipe des mules se reforment l’espace d’un instant (l’ancien GSGM, c’est ça ??? pour ceux qui ne connaissent pas, petit conseil, demander à consulter le règlement intérieur avant de s’inscrire), ça force, ça bouge, la pierre est entourée par une corde et ho ! hisse ! retirée en quelques instants ! Encore une victoire ! Jean-Luc creuse un peu et très rapidement… il fait tomber son burin ! Il est donc hors de question à présent de renoncer, nous devons réussir à passer coute que coute pour le récupérer !
Tout le monde est très concentré autour de Jean-Luc qui place de petites pailles là où il faut ! Boum ! Le résultat est parfait, c’est épatant !!
Serge, que le devoir appelle, nous quitte sans connaître la suite… Mais heureusement, le blog et les comptes-rendus sont là !
Nous enlevons les restes, Jean-Luc use ses bottes pour creuser un peu plus et enlever le trop plein de terre puis nous pouvons enfin passer. Double désolation : après quelques mètres de première (j’adore !), cela ne débouche sur rien. Je cherche le burin, Jean-Luc me rejoint dans le même objectif mais nous remontons bredouilles.
Avis aux intéressés donc, si vous cherchez un burin, il y en a un là, quelque part, enfouit sous de la terre mouillée et des pierres. Nous repartons donc pour le troisième trou situé à quelques trente mètres de là. Nous croisons le chemin des Béarnais, puis il nous faut encore monter et le voilà : le trou du chemin des Béarnais. Original comme nom, n’est-ce pas ??
Ici, le plat pays de Brel n’existe pas, tout est en pente, comme le trou qui débute par une petite ouverture de côté. Nous nous penchons les uns après les autres. Jean-Luc et Bubu sont déjà d’accord pour refaire le coup des petites pailles. Je veux essayer de passer avant. Ils ne sont pas très convaincus. Mais si, j’y arrive ! Je descends et me retrouve entourée d’araignées et de salamandres. J’ai bien fait d’y aller ! Cela semble déboucher sur quelque chose, en bas, sur la droite, mais c’est trop étroit. Je remonte, nous élargissons l’entrée, Jean-Luc descend, élargit le passage puis nous pouvons passer ! Il m’appelle : « emmène ton corps d’athlète ! ». Malgré la boutade un peu moqueuse, je ne me fais pas prier ! Que de première aujourd’hui ! Est-ce que ce troisième trou sera le bon ?? Jean-Claude nous a rejoint. Nous poursuivons notre épopée. De nouveau, une étroiture. Nous regardons, tapons un peu, regardons de nouveau. Il y a quelque chose. Difficile d’en dire plus, la visibilité n’est pas bonne. Cette fois, il nous faudra revenir : il nous reste encore des pailles (ah ! la générosité du Mac Do) mais plus d’accu pour le perfo. Nous laissons la balise, rentrons en visitant les lieux (de nombreux trous sont sur notre chemin grâce aux détours de Jean-Claude qui nous épatent tous par sa connaissance des bois !! Si, si, il est trop fort ! Mieux qu’une boussole à trou).
Affaire à suivre !
Croquis d'explo de Jean Claude . Pas de pellicule dans l'appareil photo..........
un bien beau compte rendu et avec des croquis... Voilà maintenant 3 cavités qui existent...
RépondreSupprimerLe Dol's