Cadences infernales dans le bois de Bénac.

Sept, nous étions 7 ce samedi, à nous retrouver à St Pé, devant chez Jean Claude, le CDMMSP. Il y a avait Joël, Jean Luc, les Degouve, Serge, Jean Claude et Alain.

Objectif, retourner sur la zone de l’Escachilat et voir les trous trouvés par le maitre des lieux, la semaine précédente. Le soleil est là, prometteur mais hélas il ne restera pas bien longtemps et nous n’aurons pas très chaud tout au long de la journée.

Montée par ce joli sentier qui amène les touristes randonneurs de St Pé aux grottes de Betharram en évitant la route ! Au premier croisement, nous tournons à gauche et passons sous les lignes à lignes tensions. De nombreuses sources coulent abondamment, signes des pluies importantes de mardi et mercredi dernier.

Nous passons devant un premier trou, le SMIC. Déjà connu, -10. Nous arrivons ensuite à l’Escachilat. Serge l’avait exploré avec le GRAS dans les années 90. Vu le vent, ce sera certainement à revoir avec les moyens adéquats de désobstruction.

Nous continuons un petit peu jusqu’au BE221, descendu à -15 avec un P30 sondé au dessous. A continuer. Nous revenons un peu à l’Est et notre limier JC découvre encore une nouvelle cavité, le Puts de l’arête (BE 329).

Terminé, voir topo.
Nous allons ensuite à la désob entamée le 31 décembre dernier. C’est le Trou Blanc. Alain inaugure le nouveau perfo après que Jean Luc et Patrick aient tapé sur la calcite. Elle est récalcitrante ! Ça passera cependant rapidement. Pendant ce temps une autre équipe est déjà à l'œuvre au souffleur de Montamat.

Dans le trou blanc, une jolie salle bien concrétionnée mais malheureusement, pas de suite. La topo est tirée.
En allant rejoindre l’équipe du Montamat, Alain trouve un autre départ. Ce sera le BE 331. Arrêt à -1 dans une trémie.

Au Montamat, la désob est terminée et Serge s’y engage. Le vent est bon. Hélas, arrêt à -7. La topo est tirée.
Ensuite, redescente du BE 222, terminé à -6,5, il était donné pour -12.
Nous allons ensuite à ce qui pourrait être le BE 225, Patrick descend assuré par Joël et remonte le crayon entre les dents, en tirant la topo (voir photo).

C’est ensuite au tour d’une désob dans une perte active. Joël ne s’y engagera pas mais c’est sur que ce doit être un joli trou. A revoir par temps sec.

Nous quittons ensuite cette zone pour redescendre par un sentier certainement connu que de Jean Claude et de quelques chasseurs. Ne pas le quitter au risque de passer la nuit dans les bois.

Nous passons au BE 120, circulez y’a rien à voir, même pas les -2m de l’inventaire. Jean Claude, encore lui nous dégotte un autre trou, le Gouffre du Mailhot Négré. Quelques ossements de chèvre et arrêt à -7 m.
C’est l’heure de rentrer et nous suivons le guide.

Au passage nous admirons une palombière magnifique ainsi que la grange du Garrapit de Mourichi.

Belle bâtisse. On verra encore un dernier trou, situé au niveau des marnes mais sans suite apparente.

CR Alain Massuyeau

Commentaires

  1. Alain, tu vois qu'il y a plus de serpent en France qu'au Pérou!!!

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