Le Python à l'eau
Première déconvenue deux personnes manquent à l'appel pour cette aventure, la deuxième déconvenue c'est la météo qui est vraiment exécrable ce matin.
Le club des cinq se forme avec Marc, Élisa, Tiphaine, Étienne et moi-même.
Après un rapide conciliabule, peut-être un peu
trop rapide, nous décidons de maintenir la sortie et de monter, droit dans la
pente.
Il nous aura fallu 2h pour arriver devant
l'entrée du Python. Marc, toujours lui, a prévu la bâche qui va bien, qu'on va
tendre au-dessus de l'entrée pour se changer presque au sec.
C'est à 10 h que le premier d'entre nous va plonger dans le trou et le terme de plongée n'est pas trop usurpé, la suite va nous le prouver.
Je suis le dernier à descendre et déjà après
quelques mètres j'entends un ruissellement qui me fait penser que nous ne
sommes pas seuls et que l'eau va nous accompagner pendant un certain temps.
Élisa pense qu'il est peu concevable de faire
un grand écart en opposition au-dessus d'un puits de 30 mètres comme le montre
Étienne. Et Tiphaine préfère se pendre dans le vide au bout de ses longes pour
mettre son descendeur et travailler les tractions pour se délonger.
La descente se fait lentement et j'imagine déjà que nous ne pourrons pas tous aller en bas.
Quand j'arrive au pied du P 28, il est vraiment arrosé et on ne peut pas éviter une grosse douche avant de toucher le fond. Je sais déjà que la remontée va être compliquée. Cela explique aussi l'état dans lequel je retrouve l'équipe en bas du p38.Tout le monde est frigorifié, le moral est dans les chaussettes et Élisa n'a plus de poignée, perdu dans la descente certainement. J'ai eu à peine le temps d'esquisser l'idée de scinder l'équipe que déjà la réalité saute aux yeux, il faut renoncer et essayer d'organiser le retour.
Marc se jette en premier pour aider Élisa dans la sortie des puits. Élisa prend la poignée d'Etienne et remonte derrière Marc. Étienne a récupéré la poulie Traxion de Marc pour remonter. Tiphaine enchaîne et moi je suis sous le poncho avec une bougie pour toute compagnie.
Je rejoins le groupe au moment où Élisa prend
sa douche en bas du p28.
Plus tard je passerai l'obstacle sans trop m'en prendre mais avec beaucoup d'expérience et sans kit de déséquipement.
C'est vers 14h30 que je vais retrouver tous
les copains, à la sortie du trou, toujours autant frigorifiés.
La descente se fera dans la fraîcheur
automnale de cet après-midi pluvieux au rythme de glissades et elle finira par
venir à bout de mes dernières réserves calorifique. Et c'est au chaud dans la
cuisine de Marc de sa maison à Saint Pé que nous finirons par manger nos
sandwichs que j'ai emmenés en bas du P 38.
Certes on a pris le jus, mais on était ensemble et on était bien ensemble.
Merci vraiment à tous les quatre de
m’offrir ce souvenir et ces sourires et surtout de m’avoir aidé à consolider
l’idée que vraiment…. je n’aime pas l’eau !!!!!!
Jean Luc F






Sous des apparences catastrophiques, on a tout de même vécu un bon moment de cohésion d'équipe !
RépondreSupprimerEt il ne faut surtout pas oublier que c'est l'eau qui creuse les trous
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